D À ai de {0616 1100 rue + 9 Oblats Nôvembre 1987
de nos Jours, de jrs. _rançais la perfection.J. Novicew.
Vol. VI.
_
Le nouveau pacte commercial
Entre la France et le Canada.
OTTAWA. — Des taux tarifaires plus bas sur une liste variée de com- modités, ainsi que des contingente- ments plus considérables et l’aboli- tion des surtaxes imposées par une . loi spéciale française sur les pro- duits canadiens sont les principaux points du traité commercial franco- canadien signé à Paris la semaine dernière et qui vient d’être publié ici.
La France consent ces concessions en échange de tarifs canadiens moins élevés sur quelque 11 item, principa- lement les vins et liqueurs et les fri- andises. Ce traité, qui s'ajoute à celui de 1933, est maintenant entré en vi- gueur.
Au nombre des produits canadiens qui bénéficieront qu tarif minimum français on remarque:
Le foie de porc frigorifié. les ho- mards frais ou en conserve, le blé, l'a- voine, l'orge, le seigle, l’avoine rou- lée, le whisky, le plomb, le zinc, divers bois préparés, les avirons de canot, les embarcations de rivière, les ca- nots pliants de tissu caoutchouté, les tissus élastiques, les chaussures de toute sorte avec Lalons de caoutchouc et autres matériaux.
De son côté le Canada consent le tarif intermédiaire pour les produits français suivants:
Fromages: Roquefort, Camembert, Pont L'Evéque, Belu d'Auvergne, Munster; les champignons en conser- ve, les liqueurs, le Cognac, l'Arma- gnac, les parfums à base d'alcool. les spiritueux parfums, les vins de rai- sin, contenant 26 pour cent ou moins d'alcool de preuve, le champagne et les mousseux. le papier à cigarette, etc.
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00—
Les banques aident les souscripteurs.
A l'emprunt de À sement.
Pour accommoder les nouveaux souscripteurs à l'Emprunt de rem- boursement de 1934, les banques ont consenti à prêter jusqu'à 75 pour cent de la valeur au pair des obligations äu Dominion qu'un achteur désire obtenir. Ainsi, si une personne achète une obligation de $100 elle fera un premier versement de $25, un Dre- mier versement de $125 pour une obli- gation de $500 et de $250 pour une obligation de $1,000. La balance sera payable en six mensualités et les banques exigeront un intérêt de 4 pour cent pour cette opération.
TO + # *%
Des $170,000,000 d'obligations de la victoire éligibles pour conversion en 1933 plus de $140,000,000 furent con- vertis durant la première semaine de la souscription. On prévoit qu'un plus grand nombre de porteurs des $222,- 000,000 de bons échéant cette année
. prolongeront leur placement et con- vertiront leur placement et conver- tiront. Le montant de l'emprunt est limité à $250,000,000 de sorte que le restant est relativement modique.
Les porteurs de hons de l’'Emprunt de la Victoire de 1919 présentement éligibles pour converson, sont proba- blement plus nombreux que ceux de n'importe quel autre emprunt de guerre. Près de 800,000 souscrivirent à cet emprunt. Il y a encore plus de 40,000 porteurs de ces titres dûment enregistrés et l'on calcule qu’au moins 100,000 des souscripteurs de 1919 dé- tiennent des obligations payables au porteur.
Chacune des émissions de rembour- sement antérieures du Dominion pré- sentement en cours se cote aujour- d'hui substantiellement au-dessüs de son prix d'émission. Le ministère des Finances a appris des banques, des courters en valeurs, des agents de change et autres qui sont à même de bien connaître le public spéculateur et épargnant, que les cercles finan- ciers sont on ne peut plus confiants que l'emprunt sera plus que souscrit.
000 —
OTTAWA. — La fête de l'Armistice tombe cette année, un dimanche (11 novembre). Elle sera célébré ce jour- 1à, en autant que le secrétariat d'Etat est concerné. Pour ce qui est de la fête légale, elle ne sera pas nécessai- rement célébrée le lundi suivant. L£ Jour du souvenir h'est pas inclus dars la catégorie des fêtes légales qui sont toujours célébrées le lundi, quand elles tombent le dimanche. Ce sera aux autorités locales de prendre l'in- itiative de déclarer fête légale le lun- di 12 novembre.
sociale
à
Mort de Mme |
T. Chapais.
n :
Elle était l'épouse du sé- nateur Thomas Chapais.
“DIEU ET PATRIE”
EDMONTON, ALBERTA, LE 10 Octobre 1934.
une réduction des taxes.
Soviets.
Î TOKYO. — Dans une brochure, les | autorités militaires invitent le peuple !
| japonais à considérer comme possi- |ble une guerre avec les Soviets et à ! faire les préparatifs qu'impose cette
i possibilité. Il est question des Etats-
QUEBEC. — Mme Thomas Chapais, épouse du sénateur Chapais, de Qué- bec, est décédée jeudi dernier, à St-: | ; Denis, comté de Kamouraska, où elle | Unis. dans cette brochure. On ÿ lit passait l'été. Elle était âgée de soix-
jen effet que les Etats-Unis ont 3,000 |
| Le premier ministre laisse | entendre que les taux ! d'intérêt diminueront
OTTAWA. — Les discours pronon- | és la semaine dernière par le pre-
|
ante-dix-neuf ans. Î !
La défunte était la dernière fille survivante de Sir Hector Langevin, ! l'un des pères de la Confédération, ct! elle avait nom Hectorine, en l'hon- | neur de son père.
Mme Chapais s'accupa à Québec ! d'oeuvres philanthropiques et d'oeu- ; vres sociales, et collabora avec son | mari à ses travaux historiques. Le! sénateur Chapais est aussi membre | du conseil législatif de Québec. Il est le fils de l'hon. Jean-Charles Cha- | pais. de Québec, un autre père de la | Confédération. l
Feu Mme Chapais laisse, outre son | mari. plusieurs neveux ct nièces, dont M. J. E. Bernard. rédacteur en chef du “Soleil” de Québec.
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Dans l'extrême nord.
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|
Le R. P. Bazin, O.M.I. de- vra passer un quatrième hiver dans la mission la plus lointaine de l’extrê- me-nord.
CHURCHILL. — Le Pic XI est au port ici aujourd'hui avec un trou dans la coque et fortement endommagé a- près avoir lutté contre les tempé- tes et les banquises qu'il dut affron- ter pour aller délivrer leurs provi- sions d'hiver aux missions catholi- ques du cercle arctique.
A quatorze cents milles au nord- est d'ici le R. P. Etienne Bazin se
prépare de nouveau à passer l'hiver [cords entre les cultivateurs et leurs | pénètre dans le terrtoire du Vatican.| dans la mission la plus lointaine de |créanciers de façon à faciliter l’em- {l’extrême-nord
à la civilisation. Il y a quatre ans le P. Bazin est parti de Pond Inlet pour ja lointaine côte nord-est de Baffin. Il fit à pied le trajet de 400 milles qui le séparait d'Igloolik à 1,400 milles au nord-est de Churchill. Seuls les vaisseaux de | très petit tonnage peuvent faire le} voyage jusque là et dans les meilleures | conditions possibles. Vu que le départ | du Pie XI fut tardif et l'hiver hâtif, | on a été obligé de laisser le P. Bazin | à sa mission glacée pour une autre | année. | 20
Les sectaires du Mexique à l’oeuvre
Un homme est tué et trois autres blessés au cours de désordres religieux— Confiscation d’un colle- ge catholique.
MEXICO. — Un homme a été tué et trois autres ont été blessés au cours de désordres religieux à Puebla.
Une foule de plusieurs centaines d'hommes, femmes et enfants pro-
testa avec véhémence contre la con-;
fiscation du collège Teresian, récem- ment décrétée par les tribunaux.
La wolice tira par-dessus les têtes des manifestants, mais des person- nes qui étaient sur les troits, ripostè- rent par des décharges de revolver et une grêle de cailloux. Les gaz la- crymogènes ne parvinrent pas à dis- perser les manifestants et la police dut faire appel aux troupes pour réta- blir l'ordre.
-——0C Réception à Mgr Guy, O.M.I.
BURKE, N.Y. — Une très belle fête eut lieu récemment à lé- glise paroissiale Saint-Georges, ici. Son Excellence Mgr Joseph Guy, OM. vicaire apostolique de Grouard, dans le nord-est ca- nadien, a administré le sacrement de confirmation à 62 personnes. Douze prêtres assistaient à cette brillante cérémonie. M. l'abbé Charles Campeau, de Malone, N. Y.,, ancien administrateur de la paroisse de Burke, était au nombre des assistants. Son Ex- cellence Mgr Guy apprécia hau- tement le travail apostolique de M. l'abbé H. Valois, curé actuel de Burke, son beau travail de conversions. Une chaleureuse ré- ception a été faite au vicaire a- postolique de Grouard.
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rm PERS
‘aériennes.
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parce que le Pie XI /|prunt d'argent aux cultivateurs qui |franchirent
Le pu LEUSSI à se frayer un chemin lauront pris avantage de cette der- portes de fer qui séparent les deux jusqu'à l'ile Igloolik pour le ramener {nière loi.
|
aie te |mier ministre, l'honorable R.-B. Ben- que 8 en POSSECE | tt, à Londres et le ministre des Fi-
509, tandis que le Jajon n'en a que: : : ed vie & |nances, l'honorable E.-N. Rhodes. à 1,000. Bien que la diplomatie, ajou-, a 4 2 à ‘ j Ottawa. à l'ocasion de la mise en tent les auteurs, nous assure que nous :
: sr e . :souscription publique de l'emprunt fé- n'aurons à faire face qu'à un ennemi. i .. = : ons idéral de $250,000,000 laissent prévoir : nous devons augmenter nos forces ; : : 5 US june réduction dans les taxes fédérales : lainsi qu'une diminuticon dans les taux ‘d'intérêts aux emprunteurs dans tout ‘le pays.
M. Bennett a dit Que le progrès icontinu du Canada depuis 18 mois, lprogrès qui se fait sentir déjà par .une augmentation de revenus. devrait conduire inévitablement aux réduc- ; itions de taxes que le public désire et! ‘aue son gouvernement ne désire pas ! , t moins. | { L {| L'emprunt de rembcursement qui; : L e Fr ( Ifut mis sur le march$ est de a Î |
Mais il est aussi question de régi- me économique japonais, dans cette brochure. Les autres flétrissent l'ac- cumulation des richesses entre les mains d'un petit nombre (source de pauvreté ct de chômage pour les mas- disent-ils). Leur langage porte d'aucuns à se demander si l’armée projette l'établissement d'un régime fasciste.
l i l : | i | ! ; 4 l !
000——
Le prêt agricole.
000,000, dont 5$5222,009,900 iront au remboursement des bons de la Vic-
OTTAWA. — Es ministre des fi- toire de 1919 en réduisant sensible- nauces, M. E.-N. Rhodes, annonce que çment les intérêts. lc bureau des prêts agricoles sera ch Le ministre des Finances a dit que mesure bientôt de prêter de l'argent les taux d'intérêts, pour l'emprunt sur première hypothèque à un taux ‘n'avaient pas été fixés au hasard mais d'intérêt de 5 et demi pour cent. L'ar- | qu'ils reflétaient la situation géné-}; rêté ministéricl permet au ministre ‘rale des marchés financiers du Dz-! des finances d'acheter du bureau des minion. Il dit que les capitaux sel prêts agricoles des obligations à 4 eumulaient et que les intérêts dimi- ; pour cent par coupures de S$100.000 nucraient inévitablement. ! jusqu'au total de S10.000,000. :
L'arrêté ministériel stipule que la ‘premiers six mois de l'année fiscale, valeur des obligations ainsi achetées ‘avaient augmenté de plus de $26,- gar le gouvernement ne devra ja- ! 000,000 sur la même période de l'an mais excéder de plus de $10,000,00 ia ! dernier. somme requise par le bureau pour les : opérations courantes de prêt.
La loi régissant le bureau des prêtsi CITE VATICANE. — Les autorités agricoles a été reviséc, en mêm2 papales ont officiellen Jut pris le co temps que la loi facilitant les ac- |trôle de la voie ferrée italienne qui!
Il annonça que les revenus. pour les |
0O00—————
|
Des officiers du gouvernement italien | cérémonieusement les
‘ Iterritoires et reçurent une accepta- Le gouvernement a réduit les taux 'tion signée par le marquis Camil d'intérêt que devra payer le bureau : Serafini, représentant le Pape Pie XI, afin que l'argent puisse être brêté l'après que les ingénieurs du Vatican aux cultivateurs au plus bas taux eurent inspecté la voie ferrée et l'eu- d'intérêt possible. lrent trouvée en parfaite condition.
ENQUETE A WINNIPEG, BUENOS- AYRES ET LIVERPOOL
M. John McFarland la demande en exposant des irré- gulirités sur le marché du blé à Winnipeg.
WINNIPEG. M. John-I. Mc-|vendre de si grandes quantités de Farland, gérant de l'Agence centrale | blé en un tel moment”. de vente du Cartel du Blé du Canada.| ‘Le gouvernement canadien, dit-il, a demandé qu'une enquête soit faite |devrait faire enquête pour localiser sur Jes opérations du marché du blé | la source de cette pression mystérieu- de Winnipeg ainsi que sur les mar-|se et devrait aussi prendre des me- chés de Buenos-Ayres et Liverpool. |sures pour que l'Angleterre et l’Ar-
Cette demande de M. MecFarland !gentine fassent enquête à Liverpool suit un rapport publié à Londres à et à Buenos-Ayres. A Chicago, ajou- l'effet qu’il existe un monopole pour ‘ta-t-il, après enquête le gouverne- contrôler les exportations de blé deiment à imposé des restrictions sur l'Argentine au détriment des expor- ;les ventes par anticipation (“short tateurs canadiens. Cette nouvelle : selling”). n'eut pas l'effet attendu sur les mar-; Des experts, à Winnipeg, préten- chés canadiens, malgré les ventes : dent qu'il se fait un mouvement con- considérables, et mystérieuses au dire certé pour faire baisser les prix afin de M. McFarland, puisque les culti- ; de permettre à quelques “intéressés” rateurs canadiens vendent en très d'acheter des grandes quantités de {petite quantité depuis trois semai- blé qu'ils revendront ensuite lorsque jnes. Les prix n'ont pas baissé pour la , les prix aurcnt remonté. jpeine à Winnipeg alors qu'ils bais-| La déclaration de M. MecFarland a Lane de 3 ‘cents à l'étranger. lremis en mémoire les suggestions du
Des experts dans la mise sur leirapport de la commission Stamp, qui marché du blé disent que des intéres- | fit enquête en 1931. Sir Josiah Stamp sés ont pris avantage des efforts du avait suggéré alors que le gouverne-
les prix sur les marchés canadiens Bourse du blé de Winnipeg. Cette . di < . s +
pour y vendre la récolte de l'Argen- | suggestion fait son chemin à Ottawa,
tine. On s'accorde généralement à di- | dit-on. Il faudra en venir là si le
sé à Winnipeg, c'est dû à linfluen- courant de ce qui se passe à Win- ce de M. McFarland, directeur du nipeg. - bureau fédéral chargé de stabiliser | A Ottawa, on explique ainsi les ex- les prix du blé sur les marchés cana- : portations de l'Argentine: “Un éxpé- diens. iditeur argentain désire vendre des
A Winnipeg, des ventes considéra- “futures” à Liverpool pour protéger bles de blé dont on ne connait pas la ; durant la traversée de cinq ou six se- provenance ont mystifié un grand : maines une cargaison destinée à Ja nombre d’intéressés. A Londres on à Grande-Bretagne. Le marché de Li- nié qu'il y eut un monopole pour ; verpool ne peut absorber toutes ces contrôler les exportations de l’'Argen- ‘ventes de “futures” et l'expéditeur de tine. l'Argentine prend alors avantage du
M. McFarland à déclaré qu’il était : marché de Winnipeg, où les ventes de son devoir d'exposer la situation ide “futures” ne sont pas limitées. telle qu'il la juge et d'avertir le gou-| Dans ce cas, le gouvernement fé- vernement, Il demande une enquête déral n’a pas seulement stabilisé les à Buenos-Ayres et à Liverpool, ain- prix au Canada en protégeant les si qu'à Winnipeg. Il dit que les cul- | marchés contre les ventes de ‘“futu- tivateurs de l'Ouest n'ont vendu qu'à 'res”’ mais s'est trouvé par le fait mê- de très petites quantités de blé de-ime à protéger les exportations de puis trois semaines. Malgré cela, il l'Argentine. Dans un tel cas, un ven- se fait une pression tellement forte , deur ne peut tourner les yeux vers le pour faire baisser les prix sur le mar- : marché de Chicago à cause des res- ché de Winnipeg qu'il se demande et ‘trictions qui y sont imposées par le veut savoir “qui a le droit moral de gouvernement américain.
|
gouvernement en vue de stabiliser ment nommäât un représentant à la |
re que si les prix n'ont pas trop baïis-| gouvernement désire être tenu au: É
Les Japonnais et les IM. Bennett prédit DOUBLE ASSASSINAT EN FRANCE
Le roi Alexandre Ier et M. Louis Barthou sont les victimes d’un odieux attentat.
Le roi des Yougo-Slaves, Alexandre Ier et M. Louis Bar- thou, ministre des affaires étrangères de France ont été assassinés, à Marseille, -France, mardi, le 9 octobre, par
deux individus que l’on croit
être des Yougo-Slaves.
La police tua l’un des meurtriers qui cherchaït à s’en- fuir après avoir été cruellement battu par la foule et cap- tura le second, après l’avoir blessé d’un coup de sabre.
Le roi Alexandre venait en France rencontrer les autorités gouvernementales et entamer des pourparlers dont l'issue aurait pu avoir une répercussion considérable sur les affaires politiques de l’Europe. Trois balles Pattecignirent en pleine
poitrine et il succomba quel attentat.
ques minutes après le lâche
M. Barthou, qui accompagnait le roi Alexandrie, fut gra-
vement atteint. On crut d’ab
ord qu’il n’était pas sérieuse-
ment blessé, mais après un examen plus attentif, on décida
de pratiquer l’opération d’une pendant cette opération. ” Alexandre ler était roi de et était âgé de 45 ans. se Le prince Pierre, âgé de 11
transfusion de sang. Il mourut
la Yougo-Slavie depuis 1921
ans, succédera à son père sur
le trône yougo-slave. Le nouveau roi est né à Belgrade, le G septembre 1923. Il a deux plus jeunes frères, Tomislav, âgé
de 5 ans et Audreja, âgé de 4
ni dut À
En Irlande.
Les fermiers seront forcés de cultiver le blé.
DUBLIN. — Les fermiers irlandais
| doivent cultiver plus de blé. S'ils ne, jle font pas de bon gré, le gouverne- :
la culture intensive du blé bat actuel- lement son plein. Le Dail a voté une
gande.
ans.
(UN APPEL DE M. DOUMERGUE
; i ! i ! | 1 d l 4 1
. L'union des coeurs et des volontés pour réussir.
PARIS. — La guerre civile, avec
pment de Eamon De Valera les Y'yne guerre étrangère comme consé- forcera. Une campagne €n faveur de ouence inévitable, est présentement
ila perspective de la France si le mau- lvais parti prend le pouvoir, a décla-
n- | somme de S50,000 pour cette propa- ré, jeudi, M. Gaston Doumergue, pre- ir
:mier ministre de la république, dans
saire au même titre que l'école, puis- que la presse, c'est l’école des adultes.
L'apostolat de la presse est néces-
Cardinal Andrieu.
No. 49
e dre ee: -0n- me ee 22m ut: em 8
M. R. Denis quitte | Ouest
Il accepte un emploi de la Sauvegarde, compagnie d'assurance sur la vie, comme organisateur général de cette compagnie.
La Compagnie d'assurance- vie, la Sauvegarde, vient de s'assurer les services de M. Ray- mond Denis. le chef de la mino- rité française de la Saskatche- wan, à litre d'organisateur gé- néral de ladite Compagnie. De- puis plusieurs années, M. Denis était l'agent général de la Sau- vegarde dans l'Ouest. Nous cro- yons savoir qu'il à accepté cette nomination à titre d'expérience et pour un temps limité. M. Dé- nis conservera la direction du territoire de l'Ouest et le bu- reau de Vonda, siège social de la compagnie dans l'Ouest, res- tera ouvert pour assurer le ser- vice des assurés de cette partie du pays.
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. [LA SESSION EN
SASKATCHEWAN
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REGINA. — La première session du buitième parlement de la Saskatche- jan s'ouvrira le 8 novembre. On s'at- itend à des mesures pour consolider la | dctte provinciale el les impôls et per- mettre la vente @c lu bière au verre. | Le parlement siégera 12 jours ou | deux semaines. à annoncé le premier ministre, M. J.-C. Gardiner, et se | contentera d'étudier les problèmes les | plus urgents. Après quoi, on ajourne- a à l'an prochain.
TN n'y aura que 55 députés—8 de
}
Chacun des 1,600 clubs politiques | ÿne allocution au peuple radiodiffu- [moins qu'à la dernière session. Ce se-
que compte le Fianna Fail mettra tout en ceuvre pour convaincre les cultiva-
que partout ailleurs dans le monde. En 1932, on n'a ensemencé que 20,000 acres de blé dans l'état libre. On de- mande d'en ensemencer cette année
90.000.
Les Cardinals - champions du
monde.
Les Cardinals de Saint-Louis triomphent des Tigers de Dé- troit dans la partie décisive du championnat mondial de balle-au-camp.
| | -
DETROIT. — Les nouveaux cham- jpions du monde de la balle-au-camp çsont Iles Cardinals de Saint-Louis, lesquels ont remporté, mardi. une vic- toire écrasante sur leurs adversaires, les Tigers de Détroit par un résul- tat de 11 à 0. C'était la septième par- tie de la série. Les deux équipes a- vaient remporté chacune trois vic- toires. ———— 0000
CHEF DE LA TRADUCTION
M. Domitien-T. Robichaud est nommé par Ottawa à ce poste.
OTTAWA. — M. Domitien-T. Ro- bichaud est nommé chef du bureau fédéral de traduction établi en vertu d'une loi que le Parlement a adoptée au cours de la dernière session. On sait que cette loi a groupé en un or- ganisme unique les bureaux de tra- duction qui appartenaient aux minis-
lever jusqu'à $5,400.
dans le Nouveau
du ministère des travaux publics.
@Ge l'Association technologique l'Institut canadien-français.
tères. Le traitement du nouveau chef sera d'au moins $4,800. Il pourra s'é-
M. Robichaud est né à Shippigan,
micilié à Ottawa depuis 1909. Il a} déjà dirigé le bureau de traduction
M. Robichaud est président de l'as-|
|
sée par tout le pays. M. Doumergue a invité spéciale-
“un
| “Le but réel du front uni est la des-. truction de tout ce qui a été acquis jpar trois grandes révolutions”. dit le premier ministre.
+ poser son programme de réformes ad- ministratives suivant un plan cons- titutionnel. “Ces réformes sont sim- lples, claires et justifiées par la si- {tuation”, dit-il.
“Toutes mes initiatives, tous les plans de réforme”, ajouta le chef du gouvernement, “ont pour objectif d'é- viter. en France, la dictature d'un seul homme, ou de plusieurs hommss, ou même d'un pays vainqueur. Une telle dictature surgirait inévitable- ment de l'anarchie qui suivrait les désordres. Le véritable programme? commun des communistes et des s0- cialistes est d’abolir l'égalité et la souveraineté populaire.
“Le front uni doit se présenter de- vant les électeurs avec le programme du parti socialiste seulement. Par
conséquent, il y en a qui seront trom-
| pés.
“La France n'est pas intervenue Poe les politiques domestiques des autres päys, mais elle a le droit de tirer des leçons de l'extérieur et de constater aue les doctrines commu- nistes conduisent toujours à une sor- te de dictature.
“Comment devons-nous écarter la menace d'une dictature? C'est très simple. Contre le front communiste- socialiste nous devons aligner un front commun de liberté et de patriotisme, composé de ceux qui veulent conser- ver Iles héritages du passé qui nous ont permis de vivre et de mourir en hommes libres.
la guerre que j'ai accepté le pouvoir sans hésiter lorsque j'appris que le sang fr
[de Paris, que la guerre civile était |
|sur le point d'éclater.
rait une guerre étrangère presque im-
médiatement,
“L'avenir de la France est en jeu. | Pour agir, pour réussir, dans le mo- ment actuel, il nous faut, pour quel- jque temps, quelque chose de mieux | une trève, Il nous faut l'union des “Brunswick. Il est do- | CCEUTS et des volontés. Pour cela, il
qu’
|faut laisser tomber j politiques.” | ——— 009 ————
| &e Christmas.
M. Doumergue commença par ex- |
“C'est parce que j'ai l'horreur de |
les sentiments :
PARIS. — Deux inventeurs de pa- | MONTREAL.
sociation des commissaires des écoles ris annoncent qu'ils ont réussi à per- ! Denis, député de la Division St-Denis séparées d'Ontario. Il est quatrième |fectionner un fusil qui lancera des ‘au fédéral, est mort subitement la se- vice-président de la fédération ‘du rayons capables de paralyser un a-,maine dernière au lac Rouge, où il service civil. I] a déjà été président | viateur et de faire tomber son avion. ‘s'était rendu en ccmpagnie de trois de : Les inventeurs sont J. Keithaus et E. amis de Montréal. Le député a suc-
ra la première session en Saskatche- ‘wan à laquelle aucun député conser-
[teurs que c'est une ocuvre patriotique : ment les citoyens à mettre de côté lai ‘ateur ne prendra part. L'opposition, ide cultiver plus de blé. Une grande ! politique de parti pour former 5 : Protection sera assurée au blé cultivé ! front commun de patriotisme” con- {dans le pays.On l'achètera même à $6itre le front uni communisle-socialis- lle baril, ce qui est un prix plus élevé te.
; composée de cinq députés agrairiens-
i travaillistes, fera face à cinquante dé-
| putés libéraux. M. G.-H. Williams di- rigera le groupe agrairien-travaillis-
ite.
| 20e
DISPARITION INQUIETANTE
On croit qu'un malheur | est arrivé au kR. P. Pi- geon, O.M.I. disparu de-
E | puis plusieurs jours.
CHURCHILL, Man. — On craint de fl | septembre au cours d'une excursion de jvue par son guide esquimau et son {puis le district de Chesterfild In-
Le Père Pigeon, âgé de 37 ans, est rendre à pied de Rankin Inlet à ce en canot. Il avait des provisions jia neige commença de tomber, le une distance d'un mille, mais rendus en ces dernicrs jours, on croit que le
O0 ———
| plus en plus de ne pas retrouver vi- il | chasse, après qu'il eut été perdu de | fils. ilet n'ont trouvé aucune trace du re- né à Verchères. Il avait laissé son Chesterbield, tandis que ses deux com- | pour deux jours et des couvertures. iguide et son fils se mirent à sa re- là, la neige avait effacé toute piste. religieux a prcbablement enfoncé à VIENNE. — Le prince Max Hohen-
| vant le R. P. Pigeon, disparu le 28 | Les chercheurs qui ont parcouru de- ligieux. guide et le fils de celui-ci pour se pagnons devaient franchir le distan- | Lorsque la tempête éclata et que cherche. Ils relevèrent ses traces sur Comme la température s’est adoucie travers la glace et qu'il s'est noyé. berg, fils de l'archiduc François-Fer-
{
ançais coulait dans les rues |dinand d'Autriche dont l'assasinat à
Sarajevo en 1914 fut l’étincelle qui aluma la Grande Guerre, a déolaré
“Une guerre civile demain signifie- | UE les Hapsbourg présentement exi-
[rés rentreront bientôt dans leur pays. ————— 0 00 — ———— CHOCAGO. — Un épicier, un pro- ducteur de lait, un jeune agent d’as- |surance et un propriétaire de garage ant été acceptés comme Jes quatre : premiers membres du jury qui déci- idera de l’accusaiion de fraude au to- Îtal de $143,000,000 contre Samuel In- :sull, Sr. ancien magnat d'utilités pu- ‘ bliques de Chicago, et seize associés. 000——————— — Le Dr J.-Arthur
|combé à une angine de poitrine.
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10 Octobre 1934
; encens
| Propos religieux, littéraires et féminins
Le Ropaume - - de l'Intérieur
L'ANGLOPHOBE
Voici, du facteur, une lettre pour toi, et une pour moi Ga- brielle: toutes deux d'Edmonton.
La tienne est sans doute une invitation identique à la mien- ne je parie: je ne me trompe pas Jeannette?
C'est bien cela. Tiens voici ce que j’en fais. . . Allez .. panier! -
—Et pourquoi donc? parce que Mme Bonvey Vinvite à dîner? Tu m’étonnes, toi si friande de bons plats..
—C'est que, je déteste parler anglais.
—Pourquoi ne pas l'étudier davantage, tu en as le temps...
—Je le parle bien, et mon vocabulaire est soigné, mais je n'aime pas les anglais, c'est tout.’
—Is ont dû beaucoup te maltraiter pour que tu les abhorres ainsi.
Non, ils ne m'ont rien fait, mais je les ai en grippe.
Sache que je suis patriote et fidèle aux miens, tandis que
. au
toi. —Tandis que moi, je ne suis pas une anglophobe, tu connais l'explication du dictionnaire? “Qui a les anglais en horreur”. Pardonne-moi, je t'ai interrompue, ma chère; finis ta phrase, je suis curieuse. .. —Toi, Gabrielle, tu n'as pas de coeur! voilà! Cette invitation je sais que tu l’accepteras. Tu iras diner, la conversation sera
anglaise naturellement; tu penseras, tu diras comme elles, tu !
courberas l'échine devant leurs désirs et tu sortiras de là plus anglaise que française.
—Ma chère, je te croyais moins sotte; faut-il, parce que nous | ne parlons pas ia même langue, fuir ces femmes charmantes, ‘ les étiqueter, comme étant du poison, et se regarder comme des! toutous de faïence ?
Je suis patriote aussi, peut-être plus que toi, et je ne le crie pas sur les toits; cependant je reconnais que ces amies Bose dent des qualités équivalentes aux nôtres.
—J'’aimerais les connaître; énumère m'en donc quelques-unes,
—Elles sont d’abord, d’une courtoisie que tu devrais bniter, oui, | j'ai bien dit, car je remarque chez toi une raideur offensante, indigne de l'éducation que tu as reçue.
—Tu me combles chérie. Je t'écoute; ensuite. ...
. —Elles sont fières de leur origine, tout comme nous, et puis- qu'elles respectent nos croyances, elles exigent de nous la même politesse, ce qui est tout juste.
Vous parlez de religion je suppose?
—Tu supposes mal, ma chérie; ce sujet n'est —amais discuté
LA FEMME
QUI PLAIT
La femme oui: pl plait est cette charmante personne, douce et ai. mable, enjouée qu'il fait bon ché- rir, choyer et gâter même un peu, - en retour de toutes les joies qu'elle nous apporte. Je ne:sais trop comment décrire cette pe- tite femme-là? |
Est-elle belle? Pas nécessaire- ment.
Jolie au moins? Oui, plutôt Jo- lie que belle.
Aimable? Enjouée? C'est l'es- sentiel,
Intelligente? C'est indispensa- ble. :
JInstruite? Humi! Oui certes, Il lui faut un peu d'instruction.
Ponctuelle? Comme un militai- re.
Bérieuse? Pas trop: à certai- nes heures, oui.
Une nature artistique et de goûts littéraires? Oui sans exagé- : ration, cependant.
Somme toute, une femme sen- sée, pieuse, pleine de tact, fine, intelligente, infirmière habile et dévouée, si quelqu'un de ses chers tombe malade; amie et compa- gne de ses enfants, conseillère dans les moments d'inquiétude: courageuse dans les dangers qui peuvent nous menacer et prête à combattre à nos côtés; encoura- geante dans les moments de dé- faillance.
Il n'y à aucune crainte de s'en- gager à étre amoureux Ge ces femmes-là, quelque soit notre âge, serait-ce même à 60 ans. Une pareille femme ne vieillit pas.
Pour mettre un peu de bonheur dans la vie, il faut savoir atten- dre longtemps, espérer toujours et sourire souvent.
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Le répos, aide géné- reuse de la beauté féminine. HUMMNNUENNINUMEONENNNENRNS
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| On à tellement exalté l'amour du Poe Ja frénétique activité, Ja vie intense ei surmenante qu'il ne serait peut-être pas inutile de dire un mot en faveur du repos. Tout au moins dans lordre esthétique” qui nous occupe seul ici. Savoir se reposer est un art, un art que l’on oublie ou que Yon néglige un peu trop, nous sem- jble-t-il: or la question de beauté s'y
chez les gens bien nés qui diffèrent de cultes; dans ces réunions |rattache essentiellement.
on ne parie même pas contre son prochain.
—Tu es noble de plaider en leur faveur, mais si tu es invitée, ce doit être à quelque titre. . . lequel?
—Primo, celui de l'amitié, secondo, celui de causer français; ces dames s'appliquent à le parler parfaitement, ce dont tu ne peux te glorifier, toi.qui manges une moitié de tes mots; ton charabia ne serait certainement pas compris; pourtant le pa- triotisme va jusqu'à l’effort de parler correctement sa langue.
Ton champ de vision ne s'étend pas au delà d’une ligne épaisse de mesquineries qui te masque l’horizon où brille l’astre encerclé des teintes harmoniïeuses du bon accord.
—Tu m'amuses Gabrielle avec tes ‘phrases ronfiantes, et tu ne me convertiras pas facilement, car je ne me donnerai pas la peine de rechercher si tes amies ont, oui ou non, des qualités ‘si belles...
—Voici’ce que l’on pense des francos comme toi qui poussent l’'animosité jusqu’à ne voir rien de bon chez les autres, et de tenir
. responsable, toute la race anglo-saxonne, pour les bevues ou les méchancetés criantes, commises par les ignorants fanatiques. Il y en à aussi chez les nôtres, ne l’ignore pas, et ceux-ci ne pour- ront exalter la supériorité de leur race en étant grossiers, et en éclaboussant les innocents comme les coupables.
toi et moi!
Feuilleton de Ia “Survivance”
CN ELLE LLC ELLE LE CEE CO [ET EU EEE
DIUOENEIGENENRESUAUNNENETSENNUNNNIENNNT PIERRE L’'ERMITE.
par vous. qu'avec vous. Partout ail- leurs, je m'ennuie... je büäille. fe ne pense qu'à une chose: revenir vite ici, et y rester le plus longtemps a
CHAPITRE XX (suite)
—Je parie, petite rusée, que c’est vous qui l’avez mise dans l'auto? —Non, Monsieur, ce n'est pas moi. ° —Mon chauffeur a dû piloter, en . Catimini, sa petite amie chérie. —Le chauffeur est commode dans | la ‘circonstance. Je suis très froissée, | Monsieur.
que j'aime.
vous appartienne...
jolie, Lucienne écoute ce cantique d’a-
Le tout, naturellement, finit par des : imour en fermant les yeux et—geste
baisers: i
—Ah! ma Lucienne, si tu savais | comme je t'aime! Je t'aime telle- ment que je. voudrais te manger. Seulement, voilà. quand je t’aurais mangée, il ne me resterait plus de :
d'autrefois..—en joignant les mains. C'est comme jadis.
| Mais dans le temple de son-coeur,
la divinité a changé.
| Le CHAPITRE XXI
Ma chère Lucienne,
Lucienne! C'est Géraldine qui t’écrit. —Et elle vous nues beau- | Géraldine, ta demoiselle d'honneur. coub?
| T'en souvient-il encore..?
Gilbert lève les bras au ciel, et d’une voix qui devient grave: EG me pauvre chérie, je ne pourrais plus | vivre! Vous êtes l'air que je respire... Vous êtes, pour moi, ce que j'aile est à l'oiseau.
ton. voyage de noces. . Ë
. ce que le soleil est à.la| Oh! je ne t'en veux pas:
fleur. Je ne vis que Pour. ‘vous... que . de n'a même pas- “le prétention ue
UD LL US UT LS LU LE 1 (LS
CCC CLEO LE CE LELELEEELEL ETECEE CE TCELEE
‘LE CALME, ELEMENT DE BEAUTE.
Quand une femme qui se surmène possède, par grâce spéciale, une san- té de fer et un physique harmonieux, elle les conservera évidemment pen- dant quelques années. Il semblera même que son ardeur à vivre eontri-
bue à'sa-beauté: l'effort nerveux”il- .[umine ‘en effet; mais c'est un peu comme un- .grand feu qui éclaire en consumant:- il use et ravage lorsqu'il n'est. pas mesuré ‘avec prudence,”
‘Dans dix ans, la belle: “sports-wo- man” sera. changée en une: fréle ‘et pâle “neurasthénique": ses. forces é- puisées la laisseront en proie aux ma- ladies, aux idées noires, à la tenta- tion des toxiques (artificiellement régénérateurs).
Son teint, qu'elle aura peu soigné, faute de temps, et inexorablement chergé de fards violents, pour être toujours et à toute heure “en beau- té”, se fanera bien -avant l'âge: de même, ses muscles lassés accuseront une maigreur d'usure (qui n'est pas l'élégante minceur), et qui vieillit pré- cocement.… Elle gardera sur son vi- sage et dans toutes les attitudes de son corps .une instabilité, une agi- tation, une nervosité incompatibles avec la douceur et la sérénité des é-
: [tres réellement beaux.
REPOS NECESSAIRE.
Afin de rester belle et jeune, il faut, madame, que vous vous efforciez au { repos, chaque jour au moins quelques instants, et dans l'année au moins quelques semaines.
L'invention (si l'on peut dire), du repos dominical était une institution physique et morale excellente, dont. nous avons “perverti le sens et les intentions.
Au. lieu d'accorder un jour par se- maïîne à la méditation et au repos, inous laccordons trop souvent à Ia ‘distraction tumultueuse et à la fa- :tigue physique. Cela pourrait aller si nous vivions le reste de la semaine dans une oisiveté relative; mais tel {n'est plus le cas, même pour les “fem- imes d'intérieur”, dont la vie se sur- | charge chaque jour davantage. | Le week-end, lui aussi, devait être, {dans l'hypothèse, un jour de farni- ente à l'air pur, un jour de calme vie laux champs, et non un match de vi- tesse sur route!
| Si vraiment, aimable lectrice, il | vous est “impossible” de trouver quel-
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UN GRAND MARIAGE.
Le jeune homme a trente-quatre ans. Il porte un grand nom.
La mariée est laide comme les sept ! péchés capitaux.
Après la cérémonie, on parle des conjoints.
On vante les qualités de l'époux, on débine la toilejte et la physionomie de sa moitié.
—Il est vrai ajoute une troisième personne, qu'elle est si riche. —Allons donc!
—Elle apporte six cent miile francs de dot.
—De dot! s’écrie le garçon d'hon- reur; vous' voulez dire d’indemnité.
a
—Cette tirade ne m'’atteint pas, car je ne suis pas grossière
envers eux.
—Ce n’est pas à nous de scruter les défauts de chacun avec des verres grossissants. Regardons chez nous, où des vitres cas- sées demandent à être remplacées; où dans l’âtre, le feu de la
fierté nationale pétille à peine;
parler ne penêtre qu'aux jours. Soyons prompts à faire notr
crassent plusieurs coins.
Nous rendrons ainsi de ‘plus grands services à
qu'en se faussant l’idée par cett nous devons être anglophobes. Sans rancune, n’est-ce pas ?
lutter.
Le soleil s'est levé. étoiles...
Pourtant; moi, qui ne suis qu'une toute petit pauvrette étoile, j'entends bien ne pas disparaître tout à fait. Je m'embusque au coin d'un nuage et, de loin, de très loin, je cherche les tourtereaux ‘dans les cieux.
Oui, figure-toi que j'attendais, dans ma candeur naïve, un de ces jours, une lettre de toi. une lettre sensa- tionnielle, comme la si gentille que tu: m'écrivais jadis pour m'annoncer ton mariage. une lettre qui me confie- rait tout bas une petite grande chose.
Et, d'avance, je postulais, intéri-
Disparaissez
au foyer où l'orgueil du bon de grandes fêtes. e ménage où les négligences en-
notre race, e illusion que pour être patriote
N
MADRINA.
ésie de Louise-Andrée Lelastre, et je l'ai copiée, à ton intention, sur ce parchemin, au format du livre de mariage que je t'ai offert. Je le l'en- voie aujourd’hui, par anticipation. Tu pourras l'insérer dedans.
Vous direz cette poésie ensemble, tous les deux... Il n'y à pas de titre, mais vous pour- rez facilement en trouver un: Futur antérieur, par exemple? La voici.
7 ge 2 tm En
|
La cuisine
LE SALMIS.
En principe, le salmis est une façon
d'accommoder plus spécialement le \gibier à plumes trop dur pour être
rôti.
Cependant, aucune raison ; ne s’0po- se à ce qu’on utilise cette sauce pour accommoder d'autres viandes. .
Voici du moins une recette de salmis qui pourra servir de fond de sauce à blen des plats:
Mettre à la casserole gros comme trois noix de beurre -et faire blondir à feu vif (non pas roussir), Jetez-y des cubes de jambon cru, ajoutez des oignons, échalottes, une pointe d'ail et tous condiments à votre goût. Sau- poudrez ensuite d'une bonne cuille- rée de farine pour obtenir un roux. Mouillez avec du bon vin blanc ou du vieux Madère et liez bien votre sau- ce. :
Le mélange peut mijoter à petit feu sans dommage, une heure et plus. Réchauffé, il n’en est que meilleur.
On peut enfin y incorporer le gi- bier sauté en fricassée ou telle vian- de que l'on désire et l'enrichir aussi
|de champignons. | —__— —— 3e —
|
| Pour faire une marinade de to- mates prenez 4 pintes de tomates ver- tes, 4 petits oignons et 4 piments verts. Tranchez les tomates et les oi- gnons, saupoudrez de 1% tasse de sel et laissez pendant la nuit dans un bo- cal. Le lendemain matin faites cou- Fe la saumure. Mettez Gans une chaudière à confiture une pinte: de vinaigre, une cuillérée à thé de cha- Îcun des suivants: piment noir, graine de moutarde, graine de céleri, clou de girofè, poivre de la Jamaique et can-
MARINADE DE TOMATES VERTES
que repos en vacances (cela arrive), |nelle, et trois quarts de tasse de su- ER von en mn ue lee Mit boule sh abus Le Los
mates préparées, les oignons et le piment; faites cuire lentement pen- gant au moins trente minutes, rem- plissez les bocaux et cachetez-les.— Bulletin intitulé Conserves de fruits, e Ministère fédéral de l’Agriculiu-
| | OO 0———
LA POMME
Source des met à délicieux, éco- nomiques et hygiéniques.
|
=
Madame, veuillez vous donner la peine de découper ces recettes et de les coïller dans votre livre de cuisine,
Compote de pommes mise en
boîte, sans sucre.
Laver et couper les pommes en quartiers en enlevant toutes les meur- trissures ou les défauts, mais sans peler ni vider; ajouter juste assez d'eau froide pour empêcher les pom- mes de brüler et faire cuire jusqu'à ce que les pommes soient très molles; les presser dans une passoire: faire bouillir la pulpe de pommes 20 mi- nutes et la mettre dans des bocaux chauds stérilisés. Cette pulpe se gar- dera indéfiniment et peut être as- saisonnée et parfumée au goût quand on s'en sert.
Compote &e pommes aux amandes. Verser une bonne compote de pom- mes dans un plat à servir peu pro- fond, saupoudrer d'une couche 6
paisse d'amande hachées et de can- nelle; servir chaud ou froid avec ou sans crème.
Louise-Andrée Delastre.
Est-elle douce et prenante, et joïie, jcette poésie?
Aussi, tu ne seras pas étonnée que [j'aie pensé aussitôt à toi en la lisant. | En attendant un petit bout de let- tre, auquel j'ai bien droit, malgré M.
chère Lucienne, à ma meilleure affection,
|
MOTS CROISÉS ___ Problème No.13
12345678 91011 1213 LTÉE LE LES TA 2 | | 1 | 1 Il lei | À | | | 3 | | | | (Xl | | 12 | li | 4 1 | (Xl | 1 | | IX | | 5 | | DK 1 | 1 Lt | IX |! RE ue 7 Al : 8 D RE | | | |! l&| | 9 | | DR 1 1-11 | | [D | | SEP ERE us ET Fe] PRE 22 TI | (Xi BR 1 1 | | | NS EP A ES HORIZONTALES: .
CS
. la tête contre la tête.|ton trop absorbant mari, crois, ma |de ses rameaux? toute la fidélité de |
1-—Perroquet. — Séjour des bienheureux. — Aâverbe de lieu. °2— Département de France. — Consonne. — Forme du verbe lire. 3—Que nous apportons. en abs à — Métaux. — Instrument pour net. ‘toyer le grain. ii È 4&—Préposition qui marque loéeine. — Plus avantageuse. — Adjectif pos.
sessif.
5—Forme du verbe boire. — Auteur de Robinson Crusoë. — H5 en \ chiffres romains. — Article.
6—Voyelle. — Division de l’année. — Expatriation. — Consonne.
1— Nègre. — Instrument de musique.
8-—Consonne. — Forme du verbe être. — Pronom personnel. — Voyelle.
9—-Iile de la Méditerranée. — Abréviation de sainte. — Changement dans
| Je plumage. — Qui sert à lier les parties du discours.
10—Petit oiseau. — Tourment. — 150 en chiffres romains.
11—Dix fois dix. — Forme du verbe avoir. — Recevoir les images des objets par Forgane de la vue.
12—Mettre en double. — Voyelle. — Eclairer. ;
13—Trois lettres de rues. — Préposition de lieu. — Partie du visage.
VERTICALES:
1--Avec qui on est lié d’une affection réciproque, — Expulsé de sa patrie — Initiales d'une compagnie de chemin de fer.
2—Fatigué. — Voyelle, — Fragile.
3—Ancienne mesure. — Synonyme de pas. — Associés.
4—Pronom. — Robustes. — Pronom.
5—Pronom. — Autre pronom. — Saison. — Ile sur les côtes de France.
6-——Voyelle. — Oiseaux. — Médicament. — Consonne.
1—Train. — Les temps les plus reculés de l’histoire.
8—Voyeile. — Qui tire un suc. — Exaltés. — Consonne. S——40 en chiffres romains. — 30 en chiffres romains. — Pronom. — Article.
10—Quatre en chiffres romains. — Assemblage d’un grand nombre de mai- sons. — Forme du verbe voir.
11--Forme du verbe aller. — Participe du verbe lire.
12—-Voie ou moyen. — Consonne. — Choisir.
13—Trois lettres du mot issu. — Acquisition. — Tout contre.
La solution de ce problème paraîtra le _ 31 octobre.
SOLUTION DU PROBLÈME NO. 11
HORIZONTALES: VERTICALES: 1—Abel--Main. 1--Ases-Vies. 2—Adieu—Outil. 2—Amère—Errer. 3—Amas—E—N—Eden. 3—Adam--B--T—Enée. 4—Sem—Lutta—Soi. 4—Bis—Motif-—Sut. 5—Er—Moruyer--Ne. 5—EE—Loutres-Su. 6—Sebou--A—Rouir. 6—Leur—T-Loisi. 17—TTT— Tim. 7-—Tua—Toi. 8—Vétir —T—Epine. 8—Monty—T—Néant. 9—Yr—Felonne—Ut. 9—Au—Aériens—Ou.
10—Ere-Soies-—Ybe. 10—Ite—Rompe-—aAne.
11—-Sens—]I—A—Anis. 11—Nids—U—I--Inneé. 12—Reuss—Nonne. 12—Léoni-—Nubie. 13—Etui—-Tuée. 13—Nier—Etes.
SD +ERPDOPRS À ÉLIRE OR ARE ER LCR € PO {CR RM + Re CC US (MR -EUR-C-R- LL GES CEE QD AT ane +
L'heureux gagnant du problème de mots croisés No 11 est: Ryde Soeur
| Jeanne Marguerite de Biggar, Sask .NOS FÉLICITATIONS
UNE PIASTRE A L'HEUREUX CA. SNANT CHAQUE SEMAINE
En tout cas, il les a pris.
Tel, jadis, le jeune Louis XIV dans le‘ Parlement, il est entré botté, et avec sa cravache, dans mon âme, et ü s'y est installé: “L'Etat, c’est moi!”
As-tu vu quelquefois un bel arbre
s’élancer vers le ciel de toute la force
V7 va em mrn res V6
tière. J'ai cru pouvoir servir deux maîtres.
Ce fut une erreur... l'Autre à la porte.
Et quel “Autre”!
Prie pour celle qui ne doit plus . qui ne sait plus prier.
Maïs,-si tu te maries 1 un jour, pose nettement toutes tes conditions … ac- cumule toutes les garanties. Et, après
L'un a mis
Rampant humblement à ses pieds, un jeune lierre l’a enlacé.
Géraldine. D'abord, ce fut une lente caresse:
Moi, veille fille, jaune et desséchée, je’ t'ai savourée en t'écrivant.
Alors, toi.?
Alors, tous les deux!
Quatre ans, mon bien-aimé,
Quatre ans déjà, qu'en la chapelle
mais, bientôt c'est devenu une empri-
Serrant l'arbre, de plus en plus chaque jour, compriment sa sève, ab- sorbant sa personnalité, Je lierre mon- te avec Jui, chemirie autour de son
CHAPITRE XXIY
l
| |
A Mademoiselle Géraldine N... ‘M& chère amie,
= |
; cela, ne sois sûre de rien.
Conserve pour toi cette confiden- ce.
Maïs crois que, dans les ruines du sanctuaire que mon mari a renversé, s' reste encore un coin -debout, c’est celui où je garde ton souvenir, mé-
eurement, pour être marraine de cet- franciscaine, naïve et° blanche,
lte petite grande chose, qui, comme le Tu mis à mon doigt cet anneau,
| disait notre cher abbé Paulet dans l'anneau des promesses, auquel nous son discours de mariage, “serait le n'avons pas failli.
Tu es sans nouvelles de moi. ° Com-}|tronc, de ,ses rameaux, de ses bran-
lancolique et fidèle...
me c'est aimable de ne pas t'en frois- | Ches.. ser et.de venir avec ta gentille sim-| Et, ‘finalement, il l'étoufte en plein Lucienne. plicité, m’en demander. ciel.
sible, à côté de vous, dans ce A …. dans ce nid, qui est notre cher et doux nid. Ah! Lucien- ne, vous pouvez tout me donner, car en moi, il n’y à pas une fibre qui ne
Et là, dans l'intimité de la chatibré
Il y a des mois que tu ne m'as pas donné signe de vie!’ Reconnaîtras-tu —SI vous me manqgueriez..? Mais, |encore mon écriture?. Tu ne m’as mé- me pas,remerciée des roses du Rosai- re que je t'ai envoyées au retour de
gardien, ou la gardienne, de la flam- me? la continuation de a race”. Et, puis, rien! C'est tout de même un peu— ‘peu! Je suis une mararine ‘“rentr Vraiment, ma chère Lucienne, il ne faut pas te laisser dévorer par la- mour de ton mari au point qu’il n'en reste plus une miette pour les ‘amis. Il est plein de droits, ce monsieur. là... Mais il n’a pas-tous les droits!. Ce ne serait plus alors un seigneur et
maitre, mais un véritable “tyran, con- |
tre lequel tu devrais arborer le dra- peau de la révolte. :
“Et puis, comment se. fait-il qu’on ne te revoie plus du tout à la -paroïs- ‘[se?. Ton absence à la Vente de Cha- rité à été très remarquée, et j'ai dû! te défendre. On comprend très bien que tu ne puisses plus autant qu'au-.
trefois. Mais, entre “un peu” et “rien |:
du tout”, il y a une différence! ‘ .
. Tu‘vas constater- que je pense en- core à toi. J'ai lu, . dans- un admira- ble ne de bibtiophile, ane. DQUr: pô-
—C'était la fête des lumières. " Et veux-tu qu'aujourd'hui, {comme au temps des fiançailles, 1 Sous les vieux arbres du jardin, Nous regardions la bague ensemble? —Vois comme elle n'a pas changé: Aussi pure, aussi lumineuse, Car notre amour n’a jamais fui la face de Dieu. Ton .anneau d'or blanc, si dati
tout
… + enserre mon doigt dès le premier jour, :
tout.comme ta pensée, mon âme. —Et les brillants n'ont pas: tremblé dans leuï serti, pas plus aus la fidélité : dans ton coeur d'homme. —Viens, nous dirons à | Dieu” des chants heureux, “car. depuis quatre ans . l'anneau d'or n’a. jamais trahi. . le. bijou blanc.des fiançailles...
| changé. Rien. .
tre” ‘amour - agrandi.
Et qu'à nos côtés volettent. deux ga: |: ges, deux anges blonds se nous. sn D Ds droits-là? |
pee “nos enfants”l.
PA Es
—Depuis ‘ done ne -rien pese
C'est vrai, je devais t’écrire: Quand -on a été ce que nous avons
‘été toutes les deux, l'une pour l'au-
tre, c'est mal de se faire lointaine, et de dresser ainsi un mur de silence.
‘Je t'én demande bien atfectueuse- ment pardon,
Tu insistes pour savoir ce ‘que je deviens tout en étant persuadée que ije-suis heureuse, infiniment heureu- sel.
.Tu sais pourtant bien que ce bon- heur-là n'est pas de ce monde. Il est peut-être dans l'autre. monde... Mars. dans, Saturne... toile inconnue? :
‘Je l'ignore.
.; Actuellement, j'ignore tout.
. Ce. que. de. puis te. dire, : ‘c'est que: mon mari fait. tout ce-qu'il peut: pour. .| me ‘conquérir, : ‘T1 me veut à: lui, tout SE ce n'est, qu'au chémin ar no=. Fa
entière, Corps- et âme... C'est -peüt- ‘être beaucoup | . Aussi, comme : toi; -je 1e. ‘pose. ‘la
question: : ‘le- mai ra-tail “tous ces.
. dans: . dans une é-
& É ne
P.-$. — Quant à ta si belle poésie, J'ai -Pleuré en Ia lisant, comme Moïse & dù pleurer en contemplant la Terre
Voilà mon histoire.
Mon mari, si doux pendant les fi- ançailles, m'a. -enlacée. au nom de j’a-
mour.. Promise. célle dont il avait rêvé tou- hr nom de l'amour, il m'a oppri- | jours, et où il ne devait jamais en- m [l #
trer. Et, maintenant, à force de m'eimer,
il m'étouffe en plein ciel . de bon: heur.
Le lierre a comme: devise: Je meurs où je m'attache.. Je n'ai donc au: cune possibilité de m'évader, et.je ne l'essaye même. plus. :
‘CHAPITRE XXII
Ce soir-lè, un vendredi, dans son . [hel appartement baigné de soleil, é- ee pau ces 2. 3e: ne t'ai ee gayé de fleurs fraiches, son petit chat Je ne suis plus: celle que tà . con- | ‘{bleu, aux yeux d'or, ronronnant sur ne, et que tu as aimée, .:: ses ‘Henoux, Lucienne. feuillette l'al- Je suis devenue une autre. Nous ne | | bum de : son voyage de noces. parlons plus la même langue. .Excu- UT lui. ‘est. tombé sous la main en se-moi de te.dire ces choses. Mais, à: époussetant. l'atelier qui termine le toi,: ‘je “lois toute Ja vérité salon, ‘et où ils aiment, tous les deux,
-. Ta lettre.est tombéé dans mor égo- | la min dans la ‘msi, à sAevIneE le iste: bonheur. et, ‘dôuloureusement, ‘elle soir. .
a: “fait: Jäile” les- RUES ‘souvenirs d. dadis.… ete!
et
Vol. VI.
EDMONTON,
Quelques réflexions
En plusieurs endroits de la province, des croix de Jacques Cartier s'élèvent ou s'éleveront bieu- tôt pour commémorer le souvenir des fêtes du quatrième centenaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier. _
À des jeunes, les avant-gardistes de Legal, re- vient l’honneur, -croyons-nous, d’avoir érigé la première croix-souvenir en l’honneur du décou- vreur de notre pays. Nous ne pouvons que les fé- liciter de leur geste si noble et si prometteur. Nous sommes persuadé que cette croix, srmbo- le de tous les sacrifice, endurés par l'âme cana dienne-française depuis sa naissance sur les rives de Gaspé, leur rappelera qu’ils sont issus d’uve race dont le passé ne reflète que des pages d‘hé:- roïsme.
A eux comme à leurs aînés, la croix de Jac- ques Cartier doit rappeler aujourd'hui qu'il nous faudrait mener une vie nationale plus intense, si nous ne voulons pas que notre nationalité s’étei- gne. Et pourtant, le peuple canadicn-français ne vient que de sortir d’une enfance très glorieuse.
Malheureusement, notre esprit national s'ané- mie constamment au contact de deux terribles ennemis: Je snobisme et, l'esprit de parti.
Nous avons cette désastreuse manie d’approu- ver ct d'accepter tout ce qui nous vient de nos compatriotes de langne anglaise et fle considérer ces derniers comme des gens beaucoup plus in- telligents et plus riches que nous pouvons l'être. C’est ce qui fait très souvent que tout notre ar- gent s’en va jour toujours aux mains des autres races, nous laissant plus pauvres de jour en jour, pendant que s'enrichit démesurément un voisin qui ne nous est pas toujours sympathique. Se: rait-ce notre manière à nous de nous venger ?
En fait d'esprit de parti, nous avons des po- liticiens qui ne cèdent en rien au moins éclairé de leurs électeurs. Le mal est vraiment hériditaire. On est rouge parce que les ancêtres étaient rou- ges; si ceux-là étaient bleus, on ne peut faire mieux que d’être bleu. Or, pourquoi ne pas être ni l'un ni l’autre, mais patriote tout simplement? Notre fausse mentalité ne se redressera que si nous nous cfforçons d’être patriotes en actes.
L'homme d'action nationale est celui qui agit en tout et partout de manière à ce que se dé- veloppe sa race aux quatre points de vue reli- gieux et social, économique et intellectuel.
Bon catholique, il met Dieu dans sa vie. Il a une conduite irréprochable et non seulement il ne se permet pas des réjouissances défendries, mais encore sait-il ne les pas tolérer devant lui et dans son voisinage.
Dans ses ventes, il est juste et honnête. sou- cieux d’accomoder ses compatriotes autant qu'il le peut.
Dans ses achats, il n’encourage que des mar- chands de sa race ainsi que des compagnies à nom et surtout à personnel canadien-français.
Enfin, le patriote n’est abonné à d’autres jour- naux qu'aux indépendants. Autrement, il lui fau- drait, pour son malheur, partager toutes les fau- ses idées que répandent, sciemment presque tou- jours, les journaux financièrement intéressés à la défense d’un parti politique plutôt qu’à celle de tous ses compatriotes.
Pensons et agissons toujours en patriotes. Que ce soit Ià l’une des résolutions prises à locca- sion des prochaines fêtes de l'érection des croix de Jacques Cartier dans nos paroisses canadien- nes-françaises. Af. L.
mn mn
La nouvelle loi électorale
me
Nous avons publié.déjà les principales clauses de la nouvelle loi électorale fédérale.
Il est peut-être prudent de rappeler que la plus élémentaire sagesse nous avertit de faire inscrire son nom sur la liste électorale, ear seules les per- sonnes dont le nom aura été inscrit sur ladite liste pourront exercer leur droit de vote.
Une telle inscription commencera le 15 octobre et se terminera définitivement le 1er novembre.
On a déjà affiché ou on affichera bientôt cette liste à chaque bureau de poste de la province. Si celle-là ne contient pas votre nom ou ceux des membres de votre famille, âgés de 21 ans, voyez immédiatement lénumérateur, qui a dû signer cette liste ou écrivez-lui.
D'autre part, si VOUS connaissez une personne |-
.qui a droit de vote et dont le nom ne se trouve pas sur la liste, veillez à la faire inscrire ou à l'avertir de l’absence de l'inscription de son nom.
C’est un devoir pour tous: hommes, femmes, r'e- ligieux, religieuses, jeunes gens, jeunes filles, de voir à ce que leur nom soit inscrit sur la liste électorale.
Notre influence,
3 5 s
LT
ALBERTA, LE 10 Octobre 1934.
PAGE 3
nos institutions, l'octroi des subsides auxquels nous avons droit, l'emploi des nôtres dans le fonctionarisme, ete. peuvent en dépendre.
Il nous importe donc de prendre les moyens de remplir nos devoirs de citoyens canadiens, si nous voulons être respectés. conserver et augmenter notre influence, remplir le rôle qui nous est dé- volu.
Ne négligeons pas de faire inscrire notre nom le plus tôt possible.
‘Tous nos cercles et toutes nos sociétés ont une excellente occasion de faire preuve d'un patriotis- me intelligent en surveillant l'inscription de tous les électeurs de langue française de leur paroisse. Ce sont les résultats ct l’action qui comptent.
M. I.
Une invitation à servir mieux le pays
rte 3
Dans son discours irradié de Londres le Pre- mier Ministre du Canada « rappelé fort à propos l'emprunt de remboursement cffcctué par la Grande Bretagne en 1932 au cours duquel le peut- ple anglais a converti plus de neuf billions de dollars de titres d'emprunts de guerre avcé un empressement ct un cnthonsitsme qui lui ont valu Cadmiration de tous les pays, et lui permet économiser des millions de livres au chapitre des frais d'intérêts.
La roincidence du succès de la souscriplion &c sonversion effectuée en Angleterre ct la diminu- tion dans les tauæ d'intérêts qui en résulle, aëcc le commencement du rétablissement économique auquet la mérc-patrie & participé au cours des deux dernières années, sont assez significutives.
Jéeremple de la Grande Brelagne « € pour ef- fet de ranimer le courage des nalions ef de leur faire entrevoir un avenir meilleur. Fei an Ca- nada, les souscriptions de Conversion ont rem- porté de grands succès. S'il en aëait été autre- ment la reprise des affaires depuis le bas niveau de février 1933 cût sans aucun doute été retardée. Le Premier Ministre du Canada, après avoir sott- ligné qu'il wexiste pas pour Îles Canadiens de placement plus sûr quun titre du Gouvernement canadien. a ajouté que les porticurs de bons de la Fictoire qui convertiront, aussi bien que Tes not- veuur souscripteurs, serviront mieu® leur pays tout.en servant leurs propres intérêts.
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Grâce à lempressement enthousiaste du public à souscrire au présent emprunté de remboursc- ment, la position enviable que nous à value notre intégrité en matières de finances sera sauve cl maintenue. IT nous faut réaliser au Canada ce que le peuple de Grande Bretagne & si magnifi- quement accompli.
La C.C.F. à Toronto
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Un aspect des élections partielles ontariennes de lundi mérite d’être particulièrement souligné. L'unique candidat de la ©. C. F'.. M1. B. Graham Spry, un intellectuel brillant ct courageux, par conséquent nnc des meilleures têtes du tiers parti, est arrivé mauvais troisième dans la circonscrip- tion notoirement ouvrière de Toronto-est.
Echec très significatif. Aux élections.générales ontariennes du 19 juin, le gouvernement coopé- ratiste s'était manifesté avec le plus de force à Toronto. C'était donc là que le parti pouvait fon- der ses plus belles espérances. Cependant, le vain- queur, le sempiternel Tommy” Church, « obteni 13,200 suffrages, le libéral Snelgrove 10,600, et M. Spry seulement 4,669. Il ne dcvrait donc plus rester à la C. C. . que de se dévander. Maïs il paraît que non. M. Spry déclare que son parti ncittra un candidat sur les rangs dans chacune des 82 circonscriptions ontariennes aux élections générales fédérales. Grand bien lui fasse.
Lu C. C. E. est donc vouée à l’insuccès aux pro- chaines élections. C’est l'évidence mme. Mais il m'est pas sans intérêt de se demander à qui pro- fitent les candidatures socialistes, elles-mêmes vouées d'avance à l'échec. A propos de Toronto- Est, des libérauæ ont prétendu que la candidature de Graham Spry avait permis à “Tommy” Church de passer, ce qui suppose que la ©. C. F.. à To- ronto, tire ses partisans des rangs libérauæt. Ce n'est pas toutefois l'opinion de M. Spry, qui pré- tend au contraire tirer sa forcc des rangs COon- servateurs.
k l
7 TE CANADA Edmond Turcotte.
Ce n'est pas assçes de ne faire aucun mal; il faut | encore faire tout le Lien possible. Ce n’est pas assez de faire Le bien par soi-même, il faut encore lempécher tout. le mal que les autres feraient s'ils
nos droits, la protection “de. étaient retenus. (Fénelon.)
Bribes d’his
MISSION DU LAC SAINTE ANNE Chapitre quatorzième :; RESURECTION De 1886 à nos jours
IL LES MISSIONNAIRES EN
CHARGE. {Suite)
Aussi le P. Lizée eut-il presque tou- jours un assistant, sinon officielle- ment, au moins de fait. C'est ainsi que nous voyons auprès de lui:
le R. P. Cunningham, de septembre à décembre 1900;
le R. P. Vital Philippot, de décem- bre 1903 à août 1904;
le R. P. Ernest Lacombe, d'avril à octobre 1905;
Je R. P. Victorien Marchand, de fé- vrier à septembre 1906;
le R. P. Dauphin, de février à juil- let 1908;
l'abbé Quévillon, prêtre séculier âgé qui prit pension au Lac Ste-Anne pendant près d’un an, à partir de juil- let 1908;
le R. P. Léandre Pilon, d'octobre | 1908 à mars 1909. :
Malgré ces secours, la charge de la Mission du Xac Ste-Anne dépassait encore les forces du P. Lizée, qui d’ail-1
: Par Philippe d'Armor
toire locale
pale une partie de mêmes dimen- sions que la première, doublant ainsi l'ancienne maison. De la sorte, la ré- sidence du Lac Ste-Anne est devenue très spacieuse pour le temps ordi- naire, et commode surtout pour la durée des pèlerinages, pouvant rece- voir facilement sept ou huit Pères.
Si ce travail était en définitive pour la bonne Ste-Anne, puisqu'il a- vait pour but de favoriser le pèleri- nage, le P. LeBré en fit un autre qui n'était que pour elle. Il agrandit et embellit le premier abri, en y ajou- tant le sanctuaire dont nous avons déjà parlé.
Et puis l'on eut besoin de ses ser- vices ailleurs, et il dut céder sa pla- ce au R. P. Watellc.
KR. P. Watelle, 1927-1930.
Le nouveau directeur de la Mission ne devait y demeurer que deux ans et demi.
Durant ce temps se produisit un grand désastre. :
Le dimanche 2 décembre 1928, a-
:NECESSITE D'UN ORGANISATEUR
: COMMUNISTE POUR LES CANA- DIENS - FRANCAIS” ?
POUR PARLER DE LA GRANDE “PYRAMIDE” RUSSE AUX CANADIENS DU NORD?
(ARTICLE 5)
La première des cinq.
line, le SUPREME PRODUIT BOL- CHEVIK, affirmait dans son dis-
= pyramidal” du Parti com-|Parti Communiste, quand il disalt:
leurs aimait mieux le second TANG | brès les offices de la matinée, la mes- que le premier. Aussi fut-il tout heu-| Se ct ja bénédiction du St-Sacrement reux, au mois de mai 1909, de revenir |
ï : ; 1e Père était rentré dans son pres- simple vicaire ou assistant du R. F-| bytère et y prenait tranquillement Portier, nommé nouveau directeur.
{son repas de midi lorsque son alten- tion fut attirée par l'attitude inso- lite de deux enfants, qui regardaient fixement du côté de l’église. Soup-
Mie onnant qu'il s’ asi - mèrent sans doute que c'était le ren- 1 qui Sy pasasic-quelque-eho
R. P. Portier, 1909-1916.
Le P. Portier avait 35 ans, le P. Lizée 53: Les gens du monde esti-
. . rendre te. Il vit & ieur chiffres: ces choses n'ont rien d’é-| 1 corppres Æ ne: alors plusieurs tonnant dans la vie religieuse. pr Perou du petit village y accou- jrir. Une fumée épaisse sortait de la
j *É vieux vi-! ne fait, le jeune curé el son vieux {sacristie: nul doute, le feu y était
caire firent très bon ménage aussi ‘et dévorait déjà l'autel du St-Sacre-
longtemps que l’obéissance les laissa |
É .ment. Quand le Père essa k ir, ensemble, c'est-à-dire pendant un peu! a à er ou
. | : : il fut repoussé par les flammes: l’é- plus. dc ‘ÉE0iS ans, JUSQU AGIS de: lise entière n'était déjà plus qu'un ‘brasier ardent. 11 fut impossible d'en
rien sauver. Les vases sacrés, les chandeliers de métal, le reliquaire de Ste-Anne, la cloche furent fonqdus; iles statues furent réduites en miet- tes. En quelques heures tout fut con- sumé, église et mobilier.
juin 1912.
À partir de ce moment, le P. Portier fut seul pour desservir son immense paroisse, qui n'avait fait que gran- äir, Avec le Lac Ste-Anne et les deux anciennes dessertes, le Détroit et le Lac Blanc (Wabamun), il avait le
[I Internationale dite communis- :
Ë . : ise d'extraordinaire, il sortit pour s'en [afin qu'ils puissent renverser le ca- versement des rôles comme celui des;
En dessous ct à travers les deux|Cours au dix-septième Congrès du
muniste et des Soviets dont nous a-!"Les revenus que les exploiteurs sou- vons déjà parlé, s'ajustent cinq ma- |tiraient du travail du peuple, demeu- chines pas mail compliquées aussi. Êe maintenant, dans les mains des Des experts, comme Jacques Lyon. masses laborieuses, et sont utilisés Panait Istrati, Joseph Douillet, Geor- | POUR L'EXTANSION DE LA PRO- ges Duhamel, Hélène Gosset, Armen} DUCTION ou pour FORMER DE Chanian, etc. les ont examinée sur |[NOUVELLES SECTIONS D'OUVRI- place; et leurs observations claivoy- | FRS PRODUCTEURS”. J antes font autorité. Ces journalistes,: Or, Comme les masses ouvrières hommes de lettres et voyageurs ne [eee ca : pe LE ne sont point allés en Russie au crochet ; u Parti er de ses Consells Su- du Régime, et n'y ont point voyagé | Périeurs, l'Exploitation a tout simple- accompagnés des guides officiels, ! MENt changé de main, pour exploiter mais, ils y ont été pour étudier, voir | € CORRE ee Mac des fidèles pro- la vérité; non dans un but de propa- ne SN écrit gande, et tous s'accordent, comme | Bourguës, le bolchévisme s'est tou- d'ailleurs avec de nombreux auteurs , JOUTS réclamé de la doctrine commu- socialistes, à montrer la “poignée” ir-: a ee een il ; Jose responsable de communistes “fourés” © FN OREE > OU CUS partout. même dans les cinq autres $€ privilégiée des propagateurs et dé- pyramides, pour faire souffrir le peu- He de e où conne Ion a ple. Nous allons parler aujourd’hui : Ploîte See + ass des HAes de la première de ces cinq pyramides. PE de . i al, e oi im- ; posé par les dictatceurs-—on en re- ‘parlera expressément-—des centaines d'ouvriers russes peinent, s'acharnent
L'Internationale Rouge Ouvrière.
Moscou est le centre de la troi-
jet se privent. k
te. principale organisation politique révolutionnaire. Elle fut fondée le 6 mars 1919, par le Régime bolchéviste, : Lénine en tête. En juillet 1925, elle! gonna humblement le jour, à L'In- ternationale Rouge des Unions Ou- vrières, dans le but de propager sa doctrine dans les Syndicats ouvriers: c'est-à-dire,
;L'Ouvrier pour la Production dit en- core Erik Von Kuhnelt- Leddihn.
Erik Von Kuhnelt-Leddihn, profes- :seur d'université à Budapest, nous lconvainct aussi qu-en Russie, l'ou- vrier est fait pour la -production, et non Ia production pour l'ouvrier. Dans “Schonere Zukunft” de février 1931, il écrivait, “que des bataillons d'attaques étaient organisés pour la et établir la Dictature du Proléta- réalisation du Plan Quinquennal, des riat: une Internationale qui Ss'empa- groupes de jeunes gens surtout, afin. rera des moyens de production, et é-|de pousser dans les fabriques, à la tablira un gouvernement communis- ! production et à la surproduction, par te”. des heures supplémentaires, ou par le travail du dimanche."
La pyramide Syndicale Russe. 1 1} faut absolument à Staline, et au jParti communiste, cette exploitation des masses ouvrières russes afin d'a- voir les ressources nécessaires.
“organiser les ouvriers,
bitalisme, détruire L'Etat bourgeois
Sur le plan national, l'organisation | syndicale des ouvriers ruses, à été! créé ct mise au monde, à l'image et | à la ressemblance du Parti commu-| Le Travailleur asservi fournit les niste; c'est-à-dire, avec des comités | FER OUPERSE
Lac du Diable, aujourd'hui Onoway; Chirhill, sur la ligne de Whitecourt; Entwistle, sur la ligne de Jasper; etc. À peine pouvait-il réserver un diman- che par mois au Lac Ste-Anne.
Il fit ce ministère jusqu’à la fin de décembre 1915. I1 dut alors quit- ter sa chère Mission pour aller pren- dre part à la guerre franco-alleman- de ou mieux européenne, de 1914 à 1918.
R. P. Beaudry, 1916-1923 .
Son successeur fut un enfant de St- Albert, le deuxième prêtre métis du diocèse, le R. P. Beaudry.
En 1917 et par la suite, nous le vo-
La première église du Lac Ste-An- ne, bâtie par M. Thibault, avait ser- vi au culte pendant trente-six ans, et elle était tombée en ruines par l'âge. La seconde, bâtie par les O- blats, servait depuis quarante ans et pouvait tenir debout longtemps en- core: le feu, en quelques heures, l’a- vait réduite en cendres.
Alors la question se posa de nou- veau: allait-on rebâtir ou abandon- ner la Mission? Quelle importance a- vait maintenant cette petite mission? Elle comprenait seulement quelques familles de blancs, une quarantaine de familles métisses et la réserve as-
yons assisté par le R. P. Cuningham, |siniboine du Détroit, celle de Waba-
autre enfant de St-Albert, et le pre-; mier métis de l'Alberta (qui devait mourir le 18 juillet 1920). Si jamais : les métis du Lac Ste-Anne purent! être fiers de leur race, ce fut en ce temps-là. La population blanche d'ai- leurs n'avait pas à se plaindre: ses :
nouveaux missionnaires parlaient le] français et l'anglais comme leur lan- | gue maternelle.
Si quelqu'un avait le droit de leur |
mun ayant été soustraite à la juri-
|diction du missionnaire de Ste-Anne.
C'était peu, sans doute. Mais, a- bandonner la Mission, c'était aban- donner aussi le pèlerinage, Fouvait- on le faire sans consulter au moins
jla bonne Sainte Anne, sans lui de-
mander quelque signe de sa volonté?
On attendit donc un signe, et l'on crut le voir dans la façon merveilleu- se dont certaines difficultés s'éva-
faire un reproche ce serait sans dou-|nouirent: Ste-Anne voulait être en- te celui qui essaye d'écrire l’histoire | core honorée en ce lieu. Donc on res- de la Mission du Lac Ste-Anne, Ca!,terait et l’on reconstruirait.
dans leur humilité, ils n’ont laissé| I] fallait des ressources: il en fut sur leurs travaux aucune note écrite, | hromis de tous côtés. De toute la ré- de sorte qu'on est obligé de les lais-|gion d'Edmonton, notamment, et de | ser dans l'oubli dont ils ont voulu | tout le Nord Albertain, des encoura- |
È et la pyramide du Parti. Les
lité, jusqu’au Conseil Central. Cette pyramide syndicale se combine avec une organisation par branche indus- trielle qui passe à travers toute l'or- ganisation ouvrière territoriale.
Par une décision émanée d'un Co- mité du Parti, agissant lui-même sur la fraction communiste d'une assem- blée. générale qui décide, tous les sa- lariés sont inscrits de force dans les Syndicats. C'est sur “LA BASE DE CETTE RESIGNATION DE LA FAIM? de cette CONSCRIPTION DU TRAVAIL? que s'échafaude la pyra- mide burcaucratique syndicale qui croise et “recroise” la pyramide so-
= depuis celui de la loca-
trois se soudent ensemble par la con- fusion des fonctions et le cumul des responsabilités aux postes de direc- tion et de contrôle.
Asservissement des Syndicats.
.- “Tous les ouvriers russes OBLIGA- TOIREMENT SYNDIQUE, a écrit Gustave Gautherot dans “La Vague Rouge” maïs-juin 1931, ne sont que des organes d'exécutifs du Gouver- nement. Tout est réglé d'avance dans les Conseïls supérieurs; et même, les ouvriers du Parti qui lui-même est centralisé (on l'a déjà montré) en quelques mains, sont aussi asservis
s'entourer.
R. P. LeBré, 1923-1927.
Au mois de novembre 1923, ia Mis- sion passa entre les mains du R. P. LeBré, originaire du diocèse de Van-: nes et des environs de Ste-Anne d'Au- ray. Autant de gages d’un dévoue-| ment à toute épreuve pour la Mis- | sion de la bonne Ste-Anne. j
Avec les progrès incessants de la colonisation dans cette partie de l’Al- berta, des paroisses s'étaient formées, ayant à leur tête des prêtres sécu- liers, et la Mission du Lac Ste-Anne avait été déchargée de toutes ses des- sertes éloignées. 11 ne lui restait que | comme par le passé, le Détroit et Wa- bamun, les deux petits réserves d’As- | siniboines. Un seul missionnaire pou- | vait donc suffire à la besogne. |
I1 put même s'occuper de construc- : tion.
On se rappelle qu'au bout de la maison construite par le R. P. Gran-;
gements arrivaient au missionnaire de Ste-Anne: “Nous pourrions nous désintéresser, disait-on, de la recons- truction d'une église dans une pa- roisse voisine, c'est l'affaire de nos voisins, mais l'église de Ste-Anne, c'est l'église de tout le monde, puis- que nous aimons tous à nous y ren- dre en pèlerinage”. à
En conséquence, les travaux fu- rent comrmencés dès l'été 1929; in- terrompus pendant l'hiver, ils de- vaient reprendre au printemps sui- vant, ct le P. Watelle espérait qu'ils seraient achevés pour le pèlerinage de juillet 1930.
| CA suivre
S'IL AVAIT SU.
Maurice, 4 ans et demi, dit à sa mère:
que les autres (7 millions contre un {mitiion) : ainsi, le PolitBureau ou Bu- reau Politique, omnipotent a en main. les 8.000.000 de Syndiqués, comme les 150 autres millions et plus.
Quant au Conseil d'entreprise qui se trouve à la base de L'Organisa- tion syndicale, comme Commission de Contrôle et de Production, il'é- change encore ses vues avec les tech- niciens en charge de l'Entreprise; mais sans aucun succès, car, en fait, les techniciens sont devenus de sim- ples fonctionnaires administratifs ex- 'écutants les instructions gouverne- mentales. Ou bien encore, le Conseil d'Entreprise échange ses vues avec les Chefs d'Entreprises dont l'autonomie rappelle celle des Patrons capitalis- tes, sans compter tout de même avec la force syndicale réelle dont la ré- sistance est brisée en U.R.S.S. Les ouvriers syndiqués de force sont relé-
gués dans le simple domaine de la
production.”
us
et DRE
Pour l'établissement au Bolchévis- me universel, Staline et les autres PRODUITS de son espèce, prétendent qu'il est beaucoup mieux de commen- cer par montrer au monde, ‘le spec- tacle décisif de l’économie socialiste en Russie tout d'abord.” Afin d'arri- ver à ce triomphe, il faut des ressour- ces en attendant, pour mener la lutte contre le Capitalisme Bourgeois, sur- tout, pour se procurer le Capital et les devises étrangères nécessaires à la réalisation du Plan Quinquennal; et pour cela, les ouvriers et les pay- sans russes sont au service de la pro- duction avec laquelle les tyrans bol- chéviks enlèvent au peuple, son blé, son bois, son pétrole, etc. pour les vendre hors de Russie, à des prix ri- dicules. e
Le Travail asservi en Russie, nous a couté quelque chose.
Le travailleur russe au service de la Production, et dépouillé de ce qu'il produit par ses maîtres, qu’il n’a pas encore la force de vomir, a déjà couté aux fermiers américains, des cen- taines de millions de dollars. On ac- cuse souvent la Spéculation par ex- emple d'être la cause unique des prix ridicules du blé, au cours de ces der- nières années. Peut-être, vous-mê- mes, mes chers compatriotes du Nord, avez-vous souvent été tentés de met- tre la cause de tous vos maux, sur ce “Capitalisme injûme” qaui ferait monter et baisser les prix du blé à volonté.
Or. d'après le “National Republic” de Washington, janvier 1932, il est très justement écrit, dit M. Théodore Aubert, Président du Bureau Pecrme- nent de l'Entente Internationale”, que la Russie Soviétique pour ia seule an- née 1931, a exporté 110,000,000-de bois-" seaux de blé, à des prix qui ont été le plus grand facteur particulier, dans la dépression des prix mondiaux du blé.”
IL faudra demander cela à L'Organisateur Communiste.
Quand l'ORGANISATEUR COM- MONISTE DE LANGUE FRANCAI- SE’ ira s'adresser à vous, mes chers
compatriotes, si toutefois il y allait, . demandez-lui donc qu'est-ce que ce | \“Dunmping russe” sur le marché du
din, il y avait une maisonnette ser-| Moi, j'aime pas qu'on m'empêche vant de cuisine et de logement pour | qu'est-ce que je veux faire! Et, comme la ménagère. C'était trop petit. Le P.lelle l'en empêche tout de même: LeBré fit disparaitre cette mison- | Ah! si j'avais su, je serais pas nette et ajouta à la maison princi- :venu au monde! |
blé, a eu affaire avec le marché mon-
. À : : ; andez-lu ’est- En effet, l’Ouvrier pour la Prcduction, dRRaUbIe Sen done es
dit aussi Staline.
D'ailleurs, c’est en plein ce que Sta- (Suite page | 7)
;
ce que ça eu surtout affaire avec le‘
‘ “ B ‘
-PAGE &.
L LS Surbitatieé|-
—Publiée par— . “La Survivance” “Printing Limited à. Edmonton, Alberta |
Directeur: Gérard ‘FORCADE, o.m.i. .. Rédacteur: Maurice Lavallée
: Adiinistrateur: Le Commandeur J.-E. Morrier
SAINT-ALBERT
Depuis une semaine, la températu- re semble reprendre son aplomb. A- près la pluie, la neige et la gelée qui ont sévi pendant plusieurs semaines, le soleil a enfin pris le dessus. Aidé d'un bon-vent chaud il.a réussi à sé- cher grain, routes et champs, de sor- te qüe la vie et les battages repren- nent leur cours normal. )
“Depuis notre dernière chronique un: de nos bons paroissiens est dis- paru. M. Samuel L'Hirondelle, dont la ‘santé ‘déclinait depuis quelques mois, dut se rendre à l'hôpital Gé- néral -d'Edmonton et se mettre sous les soins du Dr Blais. Un mal qui ne pardonne. pas avait déjà fait son oeuvre sournoise, et en dépit d'une opération d'urgence le malade expi- rait vendredi, le 21 septembre entou-’ ré de son épouse, de son frère Emery, et de ses enfants, après avoir ‘reçu les derniers. sacrements.
L'inhumation eut lieu mardi, le 25, au milieu d’un imposant concours .de” parents et d'amis et avec les so- lennités, du culte catholique. Il re-
das de l'Association" Cañadienne- Française de l'Alberta.
BUREAU: 10010-109e rue, Edmonton, . Alberta _ Téléphone 24707
On est prié d'envoyer. ‘tauite _cor- réspondance à l'adresse ci-dessus en mentionnant le service, (Administra- tion ou Rédaction) auquel on _vent s'adresser.
s
ABONNEMENTS : . Cadñda, un an Etats-Unis, un an Europe, un
.
Chronique de A.C.F.A. |
| cHe "du mois.
pose à côté de sa première épouse, | non loin de ses vieux parents qui l'a- vaient précédé dans la tombe il y
nombre d'années. Une seconde fem- me.et plusieurs enfants lui survivent.
Ê | Remise par deux fois pour cause de Dimanche dernier avait lieu la dis- Imauvais temps, le première de notre tribution des prix du Concours de |série de parties de cartes a enfin eu Français à Fort Kent. Le secrétaire |lieu dimanche. C'est plutôt soirée pa- général représentait l'Exécutif à cette lroissiale qu'il faudrait dire. puisqu'il distribution qui coincidait avec la pre-|y avait un peu de tout: chant, mu- mière soirée familiale de la saison. sique d'orchestre. comédie, sans COMmp- & æ 2 iter les cartes: et de celles-ci il y a-
, | vate variété: bridge, whist et pedro,
Le secrétaire général est revenu à; | pour tous les goûts. quoi. On vit mé- Edmonton cette semaine après avoir |
fait des visites à domiciles à Fort Kent et Bonnyville. Nous comptons
retourner dans cette région vers la | fin de la semaine prochaine. Les bat- gent d'une dame qui se fit charita= | tages seront terminés si le beau blement pour la circonstance. la mère | temps continue et nous pourrons alors de tous ces jeunes. C’est un bon aus cuser plus facilement avec les gens. gure de voir notre jeunesse s'intéres- |
* Nous avons profité de notre voyage ser et s'initier à la vie paroissiale et | pour prendre plusieurs commandes d'impressions pour La Survivance et nous continuerons à les prendre. Il! est surprenant de constater combien peu des nôtres encouragent leur im- primerie! Cependant la “Survivance” a tout l'outillage voulu pour exécuter les commandes les plus difficiels aus- si bien que les plus faciles. Par ex-! emple. combien de districts scolaires ide gagnants que de prix; fallut aonc | envoient leurs commandes pour les faire tirer au sort. lequel favorisa, avis d'évaluation. les avis de taxes : Chez les dames: premier prix: Mme | ou les reçus de taxes à d'autres im- | Asselin. second: Alice Sommers; mis! primeries quand la “Survivance” |solation: Alice Caron. Le premier prix ! pourrait remplir promptement toutes | POUF hommes, une caisse de pommes. ! ces commandes au mêmes prix que les | échut. sans conteste à M. A. Rowland, | autres. Le second. à M. P. Sévigny, et le jeu-i
Après les visites aux secrétaires deiné F. Maloney eut pour se consoler : districts scolaires de la région men-iun cigare. tionnée plus haut. nous avons bon! Parmi les enfants, Marcel Poirier et espoir de voir l'argent des Cana- | Florian Gaulin ont remporté le prix ; diens fiançais aider une industrie | pour garçon et Edna Lafleur et Mu-; canadienne-française et nous remer-iriel Flynn, celui des filles. Il était | cions les personnes qui ont bien vou-!près de minuit quand la foule se dis- | lu nous donner des commandes. Es- |persa, satisfaite du résultat de ee pérons que le nombre ira toujours en |première soirée paroissiale. grandissant. M. Bélisie est à faire faire une ge-|
| % % jlerie et autres travaux autour de sa |
; demeure; M. J.-A. Harnois est en, Nous avons souvent demandé AUX | charge de l'entreprise. —Corr.
nôtres de s'adresser partout en fran- | çais pour faciliter le placement de commis bilingues. Nous recevions tout | dernièrement une lettre du vice-pré- ! sident et gérant général de General Motors d'Oshawa. un M. H.-A. Brown. i Cette lettre était écrite en bon fran-| Nos fermiers sont occupés à bat-| çais. Ceci veut dire que cette com-|tre leur grain de ce temps-ci ee œæ| pagnie réalise l'importance de four- bia pas le temps d'aller causer av ec! nir des commis bilingues. Combien leux. Tout le monde est sur pied dans des nôtres pourraient avoir des em- j1es champs et le village est absolu-| plois si nous nous adressions partoutiment désert. L'on voit de temps è| en français? Combien de comman- autre une personne qui vient A des par la poste avons-nous envoÿ: ées | visionner pour ie moment et vite elle depuis un an, en anglais seulement? [disparait sur la grande route. Nos !
Dimanche prochain, le 14, à l'heu- re ordinaire, aura lieu l’assemblée ré- gulière des membres de l'Exécutif.
‘ + *
et fillettes se disputaient les prix of- | ferts aux gagnants, comme le gran monde, sous l'oeil vigilant et indul- |
se préparer ainsi à jouer, quand leur i tour viendra, le rôle tenu jusqu'ici! par leurs parents.
La plupart des acteurs et des mu- i Isiciens étaient également des jeunes ; jet ils s’acquittèrent très bien de leurs | | tâches respectives.
La joute terminée fl se trouvait plus
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MORINVILLE
[ | |
prégrämimé: est élaboré. poi ne: te: “tasion ‘et ‘nous aimons à ‘croire q -[l'on conservera un doux souvenir de
le fête paroissiale du 28 octobre 1934.
:. À mesure que la date: des élections provinciales ‘et fédérales ‘se’ rappro- chent, les esprits deviennent plus in- téressés à la politique. Les journaux nous : annoncent ‘des réunions publi- ques un peu partout et le peuple s'y rend -en foule. Le comté de St-Albert [n'échappe pas à la fièvre et plusieurs | assemblées politiques s'annoncent à Morinville dans un ‘avenir rappro- ché. Nous croyons savoir que : notre’ population trouvera le moyen‘ dé lais- iser son travail afin de se renseigner pre la chose publique. L'on ne‘ peut | que-l'encourager à venir entendre cet lte-discussion de Jeurs intérêts léé- plus [chers et.on le fera avec tout Je céirne désirâble—Corr. Ÿ + +
-::CHEZ LES AMICALISTES Le réunion de.Jl'Amicale devant, ré- ]gulièrement, avoir liéu vendredi, 12 -loctobre, est remise au dernier diman-
em gt suit CN ne ne
L'érection officielle de la croix com- | mémorative — “Jacques Cartier”
doit se: faire le 28 octobre. : Chèrés A micalistes, serez-vous là nombréüsés ;
là cette fête paroissiale, religieuse ‘ ét {nationale? N'oubliez pes, “surtout, que
iles enfants y ont jeur place d’hon- neur.
Que le souffle religieux et patrioti-
que de nos officières trouve aussi un
écho dans le coeur de toutes les “Fi dèles Anciennes.” :
,
Üne Amicaliste,
BEAUMONT
Les battages vont leur plein. A1:
iquelques endroits le grain est a me quatre ou cinq tables où garçons |; mais à d'autres, il a beaucoup !
| souffert de la gelée et il y a beau-
| coup de paille et peu de blé.
M. Joseph Durocher était de passa- ge ici pour voir à ses affaires. Les frères Blackburn étaient en:
‘visite dimanche le 7. chez leur soeur
Mme Arthur Hérard. M. Laurent Arcand de St-Albert :
visitait dernièrement M. Wilfrid Me- |
gnan. M. et Mme Wilfrid Magnan ainsi
QUEL MEILLEUR EMPLOI pouvez-vous faire de votre argent ?
Les titres de l’'Emprunt de Ranboursenient de 1934 du Dominion du Canada
sont maintenant en vente mais pour une période limitée seulement. On peut se.
les procurer de deux façons: premièrement, par échange de Bons de la Victoire échéant cette ‘année: deuxièmement, par souscription en espèces.
ce. .
nier. ‘ Nous. appréhons avé” “plaisir. que: l'état: 8 ‘Miné :Josephr. Lessard semblé
s 'améliurer: Elle a dû’ subir'une grave”
opération qui a fait crandre pen- dant quelques jours. Mais-à présent, à moins de complications, nous espé- rons qu'elle reviendra bientôt dans sa.-famille.
Mme Aimée Hinse Ai a été” Can portée ‘à. l'hôpital en sortira bien- tôt. Nous lui ‘souhaitons bonne chan-
“Notre. croix. en l'honneur de Jec- | ques Cartier est presque terminée. Ce.
‘sera un beau monument en beton
armé. C'est, M. Amédée Leblanc, no-
# 7 nd
nos s lecteurs
+
Eos v les lettres d'intérêts gé- méral que l’on nous adresse.
,| Toute communication doit être
accompagnée du nom et de l’a-
diesse de l’envoyeur. Nous ne prenons -pas la responsabilité
de ce qui paraît sous cette ru- brique.
1 Maison “St-Joseph.
Mogsieur de rédacteur, :
“La Maison Saint-Joseph, fondée à TRE. pour la vie. (Pour. $5.00, une fa-
:Makinsk en 1904, a été transférée à
tre ouvrier “local, qui en 2 entrepris |Otterburné, Man. en 1912. Elle ‘est:
‘la construction. C’est dire que ça sera “bien. fait. Il. est. aidé par M. Hermas:| ‘Cherbonneau.… =
M. et Mme Armand Dansereau
‘sont- les heurèux parents” d'ane fille,
baptisée sous es noms de Marie Ju- lienne Marthe. Parrain ét: marraine:
M: et Mme Henri Royer, grand'pa-
rents de-l'enfant. Félicitations.
"M et Mme Edmond Vallée sea |reñt, quelques jours chez leur fille, Mme Paul Rhéaume, à Calder. —Corr.
Les parties de Whist vont récommencer
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sous la direction des Clercs de Saint
Cette institution est un’ “orphelinat agricolé pour gàrçons catholiques de 12 à 15 ans. Elle aide aussi à faire inistruire des ‘sourds-muets, instruc- tion qui est donnée à notre Institu- tion de’ Montréal.
La Maison Saint-Joseph est ie cen-
tre de la confrérie de l'Oeuvre des A- |
{gonisants (fondée en 1909) et de l’as- sociation du Culte perpétuel de saint Joseph (établie en 1919).
En 1924 fut commencée la Consé- cration des Enfants à St-Joseph: pieux exercice qui, depuis, se répète {chaque dimanche soir, avant le Sa- Jut du T. S. Sacrement.
En septembre 1925, jut approuvée par Rome la fondation de la congré- |gation des Petites Missionnaires de Saint-Joseph, à la Maison Saint-Jo- seph. Ces religieuses y ont actuelle- ment leur maison-mère, Jeur noviciat ! et leur postulat.
Ie Cuïte - perpétuel de Saint-Jo- seph est une association pieuse. But:
née saint Joseph soit honoré d'une façon particulière. Aucune contribu- tion n'est exigée, Cependant ceux qui: qui, à l'occasion de leur :prière”, désirent faire une offrande, : ont une part plus spéciale à la messe : dite, chaque jour. aux intentions des ! l'affiliés et contribuent à l'entretien des sept lampes qui, nuit et jour, brû- ‘ ‘lent dans notre chapelle en l'hon-' neur des sept Douleurs et des sept ‘ = | Alégresses de Saïint Joseph.
Souscrivez immédiatement car la liste ne restera ouverte que pendant une période limitée et toutes les souscriptions en espèces seront sujettes à répartition.
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Que vous échangiez vos Bons de la Victoire ou que vousachetiez comptant, vousconstaterez quelesnou- veaux bons sont le meilleur placement qu’un Cana-
l- L'oeuvre: ‘ès:
. [que année, un nombre. de messes. pro-
Viateur ‘de la province: ‘de’ Montréal.
Obtenir que tous les jours de l'an-:
“jour de ; niquement en Confrérie l'Oeuvre des
Nous avons parlé de la question à plusieurs reprises et pourtant si cha- cun dVait fait sa petite part, en ne s'adressant qu'en français, nous au- rions déjà plusieurs emplois accupés !
per des bilingues. Or, dans cette par-!tôt mince et la qualité inférieure.
tie’ du pays, qui dit bilingue, dit ca- nadien français. car le nombre de personnes d'autres nationalités qui
parlent bien le français est très limi- | té. Pourquoi ne pas envoyer votre | temps-ci à l'érection de leur croix |
|
prochaine commande en français et demander à vos amis d’en faire au- tant? Vous verrez qu'on vous ré-! pondre en français et les résultats se- ront tellement satisfaisants que vous continuerez à vous agresser en fran- çais. I1 ne s'agit que de faire le pre- mier pas et ensuite, c’est facile, D'ail- leurs c'est un peu comme une per- sonne qui va se baigner: si elle ne se mouille que le bout des pieds, elle croit que l'eau est froide, mais une
fois toute mouillée, elle est contente | de demeurer dans l'eau. Faites-en
l'expérience et vous nous en direz des nouvelles!
Fa
Durant notre récente tournée, nous !
avons pris environ Cinquante nouveaux _8bonnés. Ces résultats sont très en- courageants. Cependant le travail se- ra lent et nous aimerions voir les cercles s'organiser pour faire la tour- née de chaque paroïsse. Les officiers et les membres peuvent faire ce tra- vail de propagende du journel tout
aussi bien que nous l'avons fait nous- |
même et. en s'organisant ainsi, ils se servent d’un moyen à leur Gispo-. sition pour atteindre leur objectif. Chaque cercle à reçu une lettre cir-} culaire au mois de septembre dans
Si chaque abonné ne recrutait qu'un
|vons ajouter Ste-Lina qui travaille |
abonné À'La Survivance, le nombre |
fermiers font l’expérience du rende- ment de leur grain car plusieurs se demandaient ce que serait ce reride- ment après la grêle, la gelée, la pluie, etc. En certains endroits, il est plu-
j | En d’autres, il ne semble pas beau- coup diminué et est à peu près satis- ; faisant. |
Nos amicalistes travaillent de ce |
à Jacques Cartier. Elles espèrent en‘ avoir la bénédiction le 28 de ce mois! et si tout continue à marcher oder {ment notre population de Morinville ! sera conviée ce jour-là à commémo- | rer le grand acte religieux qu'accom- | plissait Jacques Cartier en 1534 en | mettant le pied sur le sol canadien. | Cet acte mérite de passer à la pos-: térité afin de bien montrer à notre jeune génération la foi qui animait les | découvreurs de notre pays. Tout un | à
ment.
souscriptions en
serait automatiquement doubié, et qui ne peut pas recruter un nouvel abon- né?
en co
ES # - Pluseurs cercles organisent des soi- rées au profit de l'Association. Nous ! avons déjà mentionné Beaumont ti
St-Edmond; aujourd’hui nous pou-!
eee tentes
[à l'organisation pour atteindre son i cbjectif. Brosseau-Duvernay sattein- | : dre aussi son objectif d'ici à dix jours. | | Félicitation. |
|
+ + ss Dans un avenir très-rapproché, Fos essaierons d'étudier les remarques qui sont lancées à tort et à travers con- tre l'ACFA. et La Survivance. Ceci pourra aider à faire mieux compren-
Î
|
laquelle #outes les conditions sont | dre le but de notre Association et äu expliquéés; il ne s'agit donc que de |seul journal canadien-français de la s'organiser et de se mettre à l'oeuvre. | province.
M inislère des Firances, : | ‘ Oliaua 6 Léo Belhumeur,
ans sont ainsi de nouveau à votre portée.
Cet emprunt est une partie essentielle du pro- gramme de conversion au moyen duquel le Canada est en train d'ajuster sa dette. de guerre avec les conditions actuelles. C’est une autre étape néces- saire pour permettre au Canada de poursuivre sa marche vers le relèvement économique.
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Agonisants. Et le 20 mai 1914, la nou- | velle confrérie était régulièrement af- filiée à l'Archiconfrérie romaine de ‘la Mort de Saint Joseph, et rendue , participante des nombreuses indui- ,gences que S. S. Pie X lui avait ac- .cordées. Albert Denis, c.s.v. Directeur,
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L'industrie ovine dans l'Alberta.
“9
L'industrie ovine est depuis iong- emps une branche avantageuse de la production animale dans la province e l'Alberta. En approuvant l'offre de primes sur les. béliers dans cette province, l'Honorable Robert Weir, ‘ Ministre fédéral de l'Agriculture, se | propose non seulement de créer un | bon débouché pour les méliers clas- |sés par les différents éleveurs, mais aussi d'encourager les propriétaires de troupeaux métis à acheter un bé- ler de race pure. Les primes offertes sont les sui- vantes:— Pour l'achat de “Prime offerte par le ministère fédéral de l'Agriculture. Un agneau-bélier XX Un bélier entenais XX |Un agneau-bélier XXX … Un bélier antenais XXX .Ces primes ne sont offertes .que pour les béliers officiellement clas- sés sous le système fédéral du classe- ment des béliers 1934 et la demande i de ces primes doit être faite en double Îsur tout bélier classé acheté après classement et avant le 15 décembre 1934. I ne peut être payée qu'une seule prime sur un même bélier. D —
PAS DE CAUSE SANS EFFETS
+
| | | | | | | IF | g | | :
| k |
—Qu'est-ce qui vous arrive, mon pauvre vieux? Vous êtes dans un état lamentable et vos habits sont en 10- ques. Comment avez-vous fait, vous si élégant d'habitude?
——Ne m'en parlez pas! Je viens d’a- voir avec ma femme une scène dé-
chirante… —En effet! RE QaO0—— HUMOUR ANGLAIS.
Pendant un service célébré pour la conversion des pass John dit à son père: —Est-ce que les pAIENS portent des culottes?
—Pourquoi me demandes-tu cela?
-—Parce que Éu as donné un bouton de culotte à la quête. DO —
ï SELON LE CAS.
“= Petit Paul. — Dis donc, oncie, pour- ne quoi que les. enfants n'ont jamais le ‘même : ‘âge?
--L'onclé. _— 229.
petit Paul. —-Dame, quand je sors : avec Pape, J'ai huit ans, mais quand :l'c'est: avec -maman; c'est 51 ue : ment. : FR AE
?
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” Déminion du a
| hington Blvd, Chicago, Il.
dc cf 0 OR SE
10.0ctobre.1934.
| ‘CALGARY -
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Bulletin paroissial.— :
Les exercices du mois du Rosaire ont lieu tous les soirs à 7.30 heures.
AU cours de cette semaine seront chantées des grand'messes pour le repos de l'âme ‘de. feue Mme Beaure- gard: celle de mardi est recommandée par la famille U. Choïnière; celle de mercredi par la famille Alfred Bou- cher; celle’ de vendredi par la fa- mille R. Spence; et celle de samedi par la Société des Dames Ste-Fa- mille. “>
Dimanche, le 14 se trouve le 21e dimanche après la Pentecôte. Messe “In. voluntate tua” page 474: la 2ème ordison: de. 8.:'Calixte, la 3ème de mandato; Gloria et.Credo, préface de la Ste-Famille. —Corr.:
Joussard sont: Mme Jos. Dalton, M. Jos. Albert Jauron, qui après avoir été sérieusement malade, est retour- né dans sa famille, De Falher: M. A. Remillard, Mme O. Lambert. Nais- Sance d’un garçon, enfant de M. et Mme À. Pariseau. Naissance d’une fille, enfant de M. et Mme F. Albi- {nati. De Mc-Lennan: Mme C. Dar- gis, V. Langlois ct M. Stevens. De Donnelly. M. H. Champagne, M. Ber- nard Albert. Naissance d'une fille, en- fant de M. et Mme J. Dindale. Nais- sance d'une fille, enfant de M. ct Mme ‘A: Perry. De Tangente; Paul Clouthier qui se porte maintenant mieux et”sera parmi les siens sous peu: De Grouaïd: Marie-Rose Nosky: De: Driftpile: Paul Sowan et He- len Willier fille du chef indien. De Heart River: M. E. McCam. ECOLE GUY.
Elle devient trop étroite notre pe- tite école Guy, ses trois classes peu- vent à peine suffire au logement con- venable de nos élèves, avouons-le: plusieurs ont reçu un refus au désir qu'ils exprimaient de prendre rang
"" ‘COLD LAKE
Une nouvelle qui n'a pas manqué de jeter de l’'émoi parmi Je popula- tion du district de Cold Lake esf l'en- voi d’une note par le Gouvernement de la Saskatchewan, avisant M. Shaw,
garde-pêche, d’avoir à prévenir les pécheurs de l'Alberta qu'ils ne seront
La vie en
LA SURVIVANCE
l'on à baptisée “Cartier” est appelée lfunt était originaire de Lennoxville, à rendre de grands services dans nos |Qué., près de Sherbrooke. Les funé- régions du nord et les territoires où |railles ont eu lieu mardi matin.
la période de moisson est générale- Mme Dubé, après une longue ma- ment pluvieuse. Cette variété à été ladie soufferte avec une grande ré- créée par la Division de l’Agronomie, |signation s'éteignait également au Collège MacDonald, à Ste-Anrie l'hôpital St-Louis à
de Bellevue. Que, après plusieurs an- |laisse un époux, deux fils et deux frè- nées d'expérimentation. Elle est le jres, MM. Herman et Wilbrod Chai- résultat d'un croisement entre l'a-|né. Ê
voine ‘Early Triumph” et l’avoine “A-| A tous nous offrons nos plus sin- laska”. Son rendement est.magni-|cères sympathies.
fique; à preuve, la constation sui- M. Emile Thomas est de retour vante de Ja. station. expérimentale. de |d'Edmontori après une sérieuse Opé- Ste-Anne de la Pocatière: rätion, ainsi que sa jeune fille, Ma-
“En 1934, après avoir été semée le 4 mai, elle fut coupée le 9 août et donna un rendement de 93 minots à l'âcre." ;
Très résistante à l’averse, elle a une autre qualité fort appréciable, celle de ne pas s'égrener sur le champ aussi facilement que l'Alaska. L'a- voine Cartier a été acceptée l'an der- nier pour l'enregistrement par l'As- sociation canadienne des producteurs de semence. ce qui lui confère un certificat de haute valeur. —Corr.
a
.
prompte guérison. : " Les battages se continuent avec hä- | te. Le temps, souvent menaçant, cau- se de l'anxiété; encore quelques jours. et nos cuitivateurs pourront dérider leur front et goûter un peu de repos fort mérité. Après avoir sauvé une bonne récoite, les affaires s'en fressentiront certainement. Parmi nos visiteurs distingués, nous |
| Alberta
a | à Bonnyville. Elle !
deleine, qui se retrouve au milieu de | sa famille de nouveau, pour cause de |’: santé. A tous, nous souhaitons une
plus admis à l'avenir à tendre leur filets dans la Lac Primerose. Les pê- cheurs de l'Alberta qui s’apprêtaient à tirer quelques ressources pour l'hi-
parmi les écoliers de l'an dernier, nos préférences ont été pour ces derniers: nous regrettons de ne pouvoir condes- cendre au souhait de quelques au-
LAMOUREUX
notons le passage de M. H. Trem- blay, agronome accompagné du Dr j Talbot, vétérinaire provincial: M. iJ.-W, Beaudry,
L. Riberdy, M. et catholiques parmi eux.
ver sont profondément d écus. — On tres. TImpossibilité pour le présent! croit voir dans cette exclusion une ; Dei en a ren manoeuvre des pêcheurs en grand qui[ de P'ogrés et cela grâce à ces heu- ont voulu s'assurer un monopole. Leur dot Es a domicile en Sask. est un peu problè- HS RouE PRESS a RH matique, ils ont un pied dans chaque FA DÉTSonneS. intéressées
à l'avance- province. Un seul de ces gens. a déjà ment de notre oeuvre d'éducation. Du reçu plus de 50 filets de 250 pieds: de premier grade au dixième IRCIQSILE" quoi équiper 16 hommes. ment, nos élèves Es langue française
Rivalité de travail, rivalité de races, Ée dé Inneue anglaise ee Fe rivalité de religion et maintenant de (HO Tete Fe pERHAU A " province. — Le voilà bien l'idéal de | "€ AFeTauod ASE ! ' la paix universelle et du désarme- | DR EUREc RACRLICRNE ment.
x & # | :
Mardi, le 2 octobre à 2 heures a- | près-midi, ont eu lieu les funérailles | catholiques de Jeanne Marguerite! Patterson, 10 ans. Enlevée presque su- bitement à l'affection de ses parents. | pate Nombreuse était l'assistance qui avait tenu à donner cette marque d'estime
JOUSSARD
patronale. Jeudi soir avait lieu au couvent de la mission St-Bruno. la présentation
Mme R. Thibaudeau, de St-Paul, M.| et Mme Fred Lépine du Lac-la-Biche | Lamoureux a l'intention d'élever en visite chez Mme Bernadette Lé- une croix commémorant le quatrième iger et chez des amis, M. et Mme Do- centenaire de la découverte du Ca-'nat Bougie d’Edmonton. nada par Jacques Cartier. Après a-' Samedi soir un groupe d'amis cau- | voir pris l'avis des paroissions dans ,Saient une vraie surprise à un ami ; deux assemblées différentes, des ré- mutuel, M. Willie Paquette, en lui} solutions ont été passcées et déjà des I'APpelant que c'était le jour änniver- souscriptions ont été recueillies à cet |Saire de sa naissance. cffet. Le travail sera peut-être retar-! L'on rapporte une soirée des plus cé à cause des battages qui vont bon :agréable. agrémentée par quelques train depuis une semaine. Nos fer- {bons discours. beaucoup de gaité. un miers se réjouissent du temps excen- [Een goûter et l'entrain que Willie sait tionnellement beau qui règne en ce ly mettre. M. et Mme Paquetie furent moment et si cela peut durer quelques ides hôtes très aimables ct M. Pa- semaines les gerhes de grains vont lquette se rappellera. espérons-nous. disparaitre rapidement des champs {son quarante-et-unième anniversaire pour faire place aux grosses meules len pensant en même temps à ses a- de paille. mis.
Hermine Lamoureux et Gertrude M. ct Mme Rouillard ont le plaisir Lamoureux vont à l'école À Edmon- de faire part à leurs amis de la nais- !
;
î l
à M. et Mme Patterson. Le R. Père Danis a officié à la levée du corps et au cimetière.
ñe ES
Lundi matin à 9 h. a eu lieu la bé- nédiction du mariage de M. Almé- ric Déry et de Mile Jeanne Longtin, par le R. P. Th. Pelletier. O.MI., de la réserve indienne de Le Goff. Assis- ! tait au choeur M. le curé Louis Con- | roir de St-Joseph de Fort Keni.
La famille de M. Dery était repré- sentée par les parents M. et Mme Jo- seph Déry et ses nombreux frères et soeurs. La famille Déry est originaire de St-Hilaire. comté de Rouville, Qué. M. J. Déry est un pionnier de Cold Lake où il est venu il y a environ 25 ans. :
M. et Mme Zéphirin Allard. beau- frère et sceur de Mile J. Longtin re- présentaient la famille de celle-ci. Mlle J. Longtin est originairé de St- Jacques Le Mineur, P. Q.
Mile Imelda Déry soeur du marié à chanté avec goût ef talent à l'of- fertoire l'Ave Maria de Gounard. M. Pierre Bérubé touchait l'orgue.
À l'issue de la cérémonie, un vin d'honneur a été servi chez M. N. Dé- ry frère du marié. Les nouveaux é- poux partirent ensuite en voyage de note à Edmonton.
ste nd
McLENNAN
“Mon Carnet”.
“Les jours se succèdent et ne se ressemblent pas” dit le proverbe. Ici le proverbe semble mentir, car au- jourd’'hui, même dévouement qu’hier après des chers malades, même géné- rosité à la cause du Seigneur.
Les malades admis à l'hôpital de
Un remède remarquable.
“Ma femme se plaignait beaucoup de maux de tête,” écrit M. David Es- slinger de Vegreville,Alta., “Elle n'a- vait pas d'appétit et ressentait sou- vent des renvois acides dans l'esto- mac, de plus, elle était constipée. A- près l'usage de quelques bouteilles de Novoro du Dr Pierre elle recouvra la santé et depuis lors elle se porte très bien. C'est un remède des plus re- marquables et il nous a aidée en bien des façons.” Cette médecine expéri- mentée est bien connue pour son €ex- cellent effet sur l’action de la diges-; tion’et de l'élimination; elle aide à| acquérir une bonne santé. Fournie | par des agents locaux seulement; pour renseignements écrire à Dr. Pe- ter Fahrney & Sons Co. 2501 Was-
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des voeux et souhaits de bonheur et de longévité au R. P. Falher. prin- cipal de l'école indienne. Les RR. SS. avaient préparé un joli petit pro- gramme comme elles en ont le se- cret et tout le monde en fut ravi. Jeudi midi, le personnel de la mai- son, le R. P. Hugucrre, l'abbé Nor- mandeau, M. et Mme L'Heureux cet M. A. Galibois, assistant de ce der- nier partageaient les agapes frater- nelles et exprimaient chacun à leur manière les souhaits de ‘ad multos annos”, au vétéran-missiinnaire de la part du clergé’ séculier: la cons- tance et persévérance au milieu de ses frères en religion de la part d’un re- ligieux et la coopération ct l'admira- tion de-la part des laïcs par un bu- reaucrate., La réponse fut adéquate de la part de ce vaillant missionnaire qui a travaillé 45 ans durant dans cette partie-ci du Vicariat et qui y consacre encore ses années de vieil âge et son expérience des choses et des gens. À Retraite des enfants. A l'école par le R. P. Huguërre qui avait la charge des instructions aux
cole Saskatchewan.
Albertine Lamoureux a été opérée de l'appendicite, il y a quelques jours et son état est très satisfaisant. Elle est à l'hôpital de la Miséricorde, sous les soins du Dr Boulanger.
M. Thomas McPike vient d'être frappé d'une attaque de paralysie. Son état est stationnaire et il s'écoulera plusieurs semaines avant qu'un mieux sensible se fasse sentir.
M. KR. Noël de Fort Saskatchewan qu a subi la semaine dernière une grave opération s'achemine lente- ment vers la convalescence.
Nous souhaitons à tous ces male des une prompte guérison. —Corr.
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STE-LINA
i Dimanche dernier, toute la paroisse s'est donnée le mot pour faire du di- manche du Rosaire une journée of- ficielle d'actions de grâces. Tous s’ap- enfants dans leur propre langue. prochèrent des sacrements le matin et Ouvrage. le soir l’église était remplie de monde Chacun est occupé actuellement à | pour l'heure sainte sous la conduite de préparer son logis pour l'hiver pen- M le curé, R. Bérubé. dant que le temps est propice et en} Les battages sont à peu près ter- attendant que le vent et le soleil|minés. Et la moyenne de la récolte
i viennent sècher les champs de grain. |est plus que bonne pour l’année. Ar-
Ii semblerait que le ciel ait fini de ithur Vallée en particulier à enrégis- nous arroser de ses dernières averses |tre un excellent rendement avec du et qu'enfin le beau temps des autom-|grain de première valeur. Avis aux nes de l'Ouest est ici à demeure. gens intéressés qui désirent faire leur Avoine “Cartier”. vie sur la terre sans avoir à faire de Une nouvelle variété d'avoine que | gros déboursés et où tout est possible
‘pour la culture. TE . M. H. Surette principal de l'école Valeurs IRC arables |Ste-Lina et professeur des hauts gra- | des se rendait à la convention tenue à
de la saison ;St-Paul la semaine dernière,
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et M. l'abbé P. St-Arnault curé de
PUMPS $3 (1) b St-Edouard étaient les hôtes de M. le e curé. Ils revenaient d'un voyage à STRAPS Plamondon. 62 Q TIES | Le R. P. Chalifoux, curé de St- . PUMPS Vincent était de passage au pres- Pointiures: 1 à 11 |bytère en fin de semaine.
- De passage à Ste-Lina: Hector Brosseau, Antonio et Albert Gagnon, de St-Paul. M. P. Gauthier, institu- teur à l'école de Bordenave a été aus- si aperçu dans les environs. —Corr.
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La mort a plongé dans le deuil tou- te notre paroisse en lui enlevant un lde ses vieux citoyens les plus res- pectés, M. Edouaïd Prosper Olivier | qui s'éteignait paisiblement à Edmon- |ton à l'âge de 76 ans après nous ‘lavoir quittés il y a à peine quelques jours. Il laisse pour pleurer sa perte, une épouse éplorée, née flore Ca- à Idieux, une fille, Cécile, Mme John
ee A de on ue MCLENNAN et FALHER | [de Bonnyville et plusieurs petits en- TT |fants. M. Olivier fut au service de jla banque des Cantons de l'Est pen- {dant trente-trois ans et ici même il fut secrétaire-trésorier de la muni- cipalité, pendant huit ans. C’est dire qu’il fut mêlé aux affaires pendant toute sa vie. Sa disparition laissera un vide dans notre village. Le dé-
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ton pour étudier le neuvième grade; qui n'est pas enseigné dans notre ë- |
sance d’un fils.
M. ct Mme Léo-Paul Bougie sont laussi les heureux parents d'un fils baptisé, Joseph Théodore Denis. Félicitations sincères à tous. La famille Olivier prie notre cor- respondant d'offrir ses remercic- [ments pour les marques de sympa-
Iithics à l'occasion du deuil qui la frappe. —Corr. Î | l CHAUVIN
l | |! Dimanche, 30 septembre, à 3 heu- res de l'après-midi avaient lieu les funérailles de juliette Sévigny, en-
fant bien-aimée de M. et Mme Arthur Sévigny.
Agée seulement de 4 ans et 2 mois, cette enfant était décédée le 28 à l'hôpital de Wainwright, après de longues et douloureuses souffrances des suites d’une opération pour ap- | pendicite et abcès aux intestins.
Le service fut chanté par M. l'abbé N. Chartrand. curé de Ia paroisse. Quatre petits garçons: William Paré, Léonel Benoît, Lucien Côté et Bru- no Courchesne portaient le corps et quatre petites filles: Yvonne Cyr, Carmen Boyer, Gilberte Poirier et Léa Delémont tenaient les cordons.
Le corps était conduit par M. Ch.
Doucette. Une foule nombreuse était.
venue exprimer à la famille, les mar- cues d'une profonde et sincère sym- pathie dans la perte cruelle qui les | frappait. —Corr. 4
SAINT-PAUL l |
La convention des Instituteurs et Institutrices à eu lieu la semaine der- nière, les 4 et 5 octobre, et a été sui- vie par un grand nombre du personnel enseignant. A peu près cent trente membres se sont inscrits: c'est une belle assistance, et ces congrès, où l'on se met au courant des nouvelles méthodes, où l'on trouve la solution des différentes difficultés qui sur-
viennent souvent dans l’enseignement,
Ifont toujours du bien, et ne sont ja-
mais une cause de temps perdu pour
ceux qui y assistent.
Afin d’accommoder les visiteurs, un succulent repas fut servi à midi, à la salle paroïssiale, par les Dames de l'Autel.
Dimanche soir. le 7 octobre, j'as- semblée générale de l'A.C.F.A. avait lieu à la salle paroissiale. Après la lecture du procès-verbal de la réu- nion précédente, et de la correspon- dance reçue depuis la dernière as-
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Hal seigne la classe à 26 enfants dont 14
sont catholiques. Plus à l'ouest en-
core, à 7 milles au nord-ouest du village, on arrive à l'école de Clover Valley où Mile Blanche Landry est engagé pour la 3e année comme institutrice. Il y a 29 élèves, 19 par- mi eux sont cahtoliques. Enfin à 6G milles et demi au nord-est d'ici on
k jarrive à l'école de Jeffrey. Mlle Blois concernant l'association: mais on y enseigne à une classe de 21 enfants parla spécialement de l'érection d'une dont 16 sont catholiques. Dans toutes ces écoles le catéchisme est enseigné | tous les jours, et on entend par ca- tholiques les enfants qui apprennent leur catéchisme. Partout on a ren- |! contré des petits visages gaîs et jo- yeux et comme leurs maitresses nous l'affirment, à part de quelques excep- tions, tous apprennent assez bien. :
|semblée, on discuta plusieurs sujets
croix souvenir, à l'occasion du qua- trième centenaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier: un co- | . mité de cinq hommes fut nommé pour | s'occuper de cela et décider l'endroit | convenable pour ériger cette croix | .qui serait un monument historique. ‘. Naissance: A M. et Mme Lucien Ri- berdy, un fils: Joseph Louis Jean. —Corr. . M. Rodolphe Gouin a acheté la [terre de M. Jos. Lagassé située sur . la grande route à un mille du village.
VIMY
MM. Philippe -et Hector L'Oiseau ont acheté une maison à Morinville et l'ont fait transporter dans le village. Bienvenue.
En visite chez MM. Fortunat et
eus
Cette semaine, nous allons faire
lune visite aux écoles de la paroisse. | Henri Bernard, leur frère de Koïlbée,
Partout le nombre des élèves aug- | Montana ainsi que M. et Mme Na- mente. Les classes supérieures du vil- :dtau de là même place. lage sbnt dirigés par Mle Jeanne;
MM. Landry Frères avaient la vi- Roy. Le nombre des élèves dans cet-
vite, dimanche dernier, de leur cou- e classe est de 33. 31 catholiques, sin, M. Brassard de St-Paul.
et deux non-catholiques. Les classes | élémentaires du village sont sous la äirection de Mlle Clyna Morin. 43 enfants suivent les classes. Ii y a 41
Le petit Uidéric Landry fut trans- porté pendant la nuit à l'hôpital où ‘le Dr Boulanger l'a opéré pour Y'ap- , pendicite à son arrivée. Il fait du bon iprogrès ct sera de retour un de ces
À 4 milles au sud-est du village, : jours-ci. se trouve l'école Boudreau. Il y a: ER È 42 enfants dans cette école, tous des! RÉNCUSLIONS AM CE AHNÉPRRESE
; k L1 40 st à l'occasi a naissance petits Canadens français, sous la di- Sent. ; lO6ÉSSIQu He RAISSANEE rection de Mile G. Fortier d'une fille, ainsi qu'à M. et Mme Lud-
.Wig Brandle à l'occasion de la nais-
L'école “EIkK Park” se trouve à 5 sance d'un fils et à M. et Mme Mike
milles ct demi au sud-ouest de l'é- ;Odowichuk à l'occasion de l'arrivée glise. Mlle Florence Verrcitte ÿ en- d'une petite fille. —Corr.
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La Survivance le seul journal français de l’Alberta
721 Edifice Tegler.
: La récolte de miel de l'Alberta en 1933 était presque deux fois plus for- te que celle de 1932 et elle s’est ven- due aisément à prix plus élevés. Les propriétaires de ruchers de rapport dans 14 partic sud de la province di- sent que l'année a été assez satisfai- sante, grâce à ces circonstances.
L'altise de la pomme de terre, dont l'insecte parfait ronge le feuillage tandis que la larve se nourrit du tu- bercule, cause des dégâts considéra- bles aux pieds de pommes de terre. Les recherches ont fait voir que les galeries pratiquées par les larves dans les tubercules, que l’on appelle com- munément trous de vers, s’infectent du champignon de la gale commune, et réduisent ainsi la valeur marchan- de de 1x récolte.
Le nombre de débouchés d’exporta- tion offerts au boeuf frais, au porc ” frais, et à l’agneau frais canadien, est beaucoup plus considérable que l'on ne s’imagine généralement; les prin- cipaux pays dans lesquels ces pro- duits ont été exportés pendant le mois de juillet 1934 sont le Japon, l'Alaska, les Bermudes, 11 Jamaique, et d’autres Iles des Antilles, Terre- Neuve, St-Pierre et Miquelon, les E- tats-Unis, et les Iles britanniques.
La mécanisation de Ia culture entre 1925 et 1930, en prenant Ia place du cheval, a réduit dans Ja proportion consommation de Lavoine, mais le cheval est revenu en ces trois der- nières années et Ja demande d'avoine a augmenté. Pour la deuxième année de suite, l'étendue ensemencée en a- voine a augmenté en 1933; c'était la plus forte que l’on ait vue depuis 1924. -
Le tamarack ou le mélèze d’Amé- rique, qui habite toute l'étendue du territoire allant des provinces Mari- times aux pieds des montagnes Ro- cheuses est l’un des rares conifères qui perdent leurs feuilles en automne. Comme Flépinette, le mélèze a un tronc unique, droït et allant graduel- lement et se rétrécissant.
Voici la liste des pays auxquels le Canada a exporté des machines de ferme ou de culture pendant le mois de juillet 1934: Afrique postuguaise, Mexique, Jamaique, Australie, Afri- que anglaise du sud, Inde anglaise, Argentine, Chili, Terre-Neuve, Etats- .Unis, Afrique française, Afrique an- glaise orientale, Rhodésie du Sud, Malte, Nouvelle-Zélande, St-Pierre et Miquelon, Autriche, Palestine, Eta- blissements du Détroit, Uruguay, Pé- rou, Italie, France, Danemark, et les Hes britanniques.
Le goût naturel de l’homme le por- te à préférer un régime mixte et les recherches scientifiques ont éiabli que ce régime est celui qui convient le mieux dans les conditions normales aux besoins du corps humain. Un ré- gime bien équilibré devrait donc com- prendre une quantité raisonnable de boeuf, en plus des. légumes verts, des céréales, du lait, des oeufs et des fruits Le grand problème pour le consommateur est donc d'acheter sa- gement et soigneusement,. et c'est pour l'aider à le faire que les caté- gories du Gouvernement canadien ont été établies.
Le cohosh bleu, une plante véné- neuse de la famille de l’épinevinette, que l’on trouve dans les bois du Nou- veau-Brunswick au Manitoba, et qui porte le nom de racine de pappose, racine de squak, ginseng jaune, et ra- cine de bluet, à un goût extrêmement amer, et il est peu probable qu’il soit consommé, sauf par les enfants qui sont tentés par l'aspect attrayant des graines en forme de baie.
00
Qualité du fromage canadien.
La qualité du meilleur fromage ca- nadien est maintenant très élevée, ce qui exerce une heureuse influence sur la réputation et la préférence dont le fromage canadien jouit ac- tuellement sur les marchés du monde. En 1933 la qualité du fromage cana- dien (9487 pour cent de première qualité) était la meilleure que l'on
Page Agricole ?
L'amélioration du|Blés à maturation
commerce des porcs au Canada.
————
Un trait encourageant du commerce" des bestiaux, dit le rapport annuel du Ministère de l'Agriculture de l’Al- berta, est l'augmentation des prix ré- alisés sur les porcs pendant l'été et
l'automne de 1933, qui font un grand |
contraste avec les bas prix reçus vers la fin de 1932 et les quatre premiers mois de 1933. Cette hausse est le ré- sultat de la restriction des marchés en Grande-Bretagne, où les importa- tions venant d’autres pays ont ét réduites tandis que le Canada rece- vait une préférence sous le système de contingentement à Ia Conférence é- conomique impériale tenue à Ottawa en 1932. Si les importations de ba- con venant des autres pays conti- nuent à être limitées en faveur des cultivateurs britanniques et des pays de l'Empire, il y à tout lieu de croire que les prix resteront à un niveau assez élevé, pourvu que la qualité des pores canadiens s’améliore de façon \à satisfaire la demande étrangère. De \concert avec le Gouvernement cana- dien, les sociétés d'élevage et les sa- Jaisons, les gouvernements provin- ciaux font tout ce qu'ils peuvent pour améliorer les porcs canadiens par la propagande instructive et diffé- rentes interventions. 00 ——
Comment acheter le beurre.
hative.
La question de produire un blé de
‘haute qualité, à maturation hâtive et
à gros ‘rendement, pour ces régions
:loù il faut, de toute nécessité, cultiver
des blés qui mûrissent relativement de bonne heure, est le problème: qui s'impose à l'attention du Service des Céréales des Fermes ‘expérimentales fédérales: il ne le cède en importance qu’au problème du développement d’- un blé résistant à la rouille, de haute qualité par le Service des céréales en 1926 et 1928 respectivement, ont sons doute été pour beaucoup dans le suc-
é cès d'un grand nombre de cultivateurs
demeurant dans des régions expo- sées aux gelées tardives d'été, mais ils ont leurs défauts.
“LA :SURVIVANCE.
e.
+ se
LA PRODUCTION D'AUTOMNE DES POULETTES
La hausse du prix des oeufs à la fin d'août et en septembre coïncide avec une baisse de la production. Les poulettes, bien qu'écloses de bonne heure, pondent encore peu; Jes pou- les adultes ralentissent et même ar- rêtent leur production.
Conséquence: dès le début de l’au- tomne, on importe des oeufs frais des provinces-soeurs pour répondre à la demande des villes et l'on met en plus sur le marché une grande quantité d'oeufs d’entrepôt. Dans nos cam- pagnes, les cultivateurs, dont les trou- peaux sont de 50 à 100 poules, ne peu-
de la volaille comme de Ia vache. On la juge par son rendement journalier ajouté à la persistance qui se traduit par la prolongation de la ponte au cours d’une année. Ces deux caractè-
res sont l'indication infaillible de grandes aptitudes et de bonne vi- gueur, dénotant ainsi la capacité de récupération, de même que les fai- bles exigences de l’organisme pour son entretien. On a vu maiñtes fois des poules effectuer une très bonne pon- te durant cinq ou six mois et, faute de vigueur, prendre un long repos ordi- nairement accompagné de mue par-
Le Reward, par exemple, laisse à | vent approvisionner le villâge local, si | tielle ou complète. = les de subvenir
désirer au pôintde vue du rendement | toutefois ils sont capab et de la résistance au charbon, mais à la consommation de la famille. En- | héréditaires. Sélectionner sous ce rap-
sous d'autres rapports, et spéciale-
core là,
ment en ce qui concerne la qualité, | d'oeufs entreposés.
cette variété est de tout premier or- dre. Le Garnet a la faculté de pro- duire de gros rendements et il possè-
de une bonne résistance au charbon, | corrigible par un meilleur élevage et]
mais il n'est pas bien vu sur certains marchés. On s'est efforcé, en ces der- nières années, de combiner les carac-
tères désirables de ces variétés et l'on | l'automne,
A prime abord, de tels résultats nous paraissent anormaux. En réalité, c'est une anomalie de l'exploitation,
une alimentation plus judicieuse.; jDans le présent article, négligeant le problème de la ponte des poulettes à ‘nous essaierons de dé-
a développé plusieurs hybrides d'a-|montrer qu'il est avantageux et en- venir qui n'attendent aujourd'hui que suite possible de maintenir la pro-
l'évaluation nécessaire.
A
—0 Récolte pour l’ensillage.
Le résultat des recherches expéri- mentales conduites en ces dix derniè- res années sur l'ensilage des différen- tes récoltes par le Service de la gran-
duction des poules adultes à cette!
période. Ce serait, par le fait même, » |
ajouter des revenus appréciables au (HORDE
DOIT-ON FAVORISER UNE MUE PREMATUREE t
| Le ralentissement Ge la ponte en‘: août et septembre coïncide avec lai mue. Cette mue, que la plupart des: cultivateurs considèrent
inévitable,
De plus, ces deux caractères sont
la population s'alimente port, c'est déjà remplir une bonne
partie d’un programme d'élevage. La vigueur apparente, basée sur les ca- ractères extérieurs, est un facteur important, mais sa manifestation l’est davantage. Dans la pratique, on re- connaît la valeur des pondeuses à leur degré de blanchiment (pour les races à peau jaune) et à l'époque où
elles affectuent leur mue. C'est la {fin d'octobre ou le début de novem-
bre qui sont la période la plus dési- rable pour cette opération. Alors, si ipar une alimentation fautive on for- ce l'animal à cacher ses caractères | héréditaires, on se trompe soi-même lsur la valeur de ses sujet.
Quoi que l’on fasse, il se trouvera Itoujours dans un troupeau des su- | jets sans persistance. A nous de les éliminer et de garder pour la repro- | auction seulement des sujets doués de :ce caractère.
S'agit-il de préparer des ciseaux
Parmi Jes huit lois se rapportant de culture, des Fermes expérimenta-
à l'agriculture qui ont été sanction- |}. fédérales, montrent que toutes ou nées pendant la dernière session du |,ecque toutes les récoltes générale-
Parlement, celle qui se rapporte à | nt cultivées, peuvent s'ensiler à
l'industrie laitière exerce un attrait condition que l’on suive de bons pro- spécial sur le consommateur parce cédés. La quantité d'eau que renfer-
awelle traite de produits d'usage|. j2 récolte au moment où elle est | courant dans tous les ménages cana-|,,j en silo est de beaucoup le Poe diens. Les nouveaux règlements qui lieur. le plus important. Les fourra- prescrivent le classement du beurre ges trop secs moisissent, lorsqu'ils
pour la consommation domestique et sont trop humides ils pourrissent. La
l'inscription de la catégorie ou de Ia quantité exacte d'humidité varie pour qualité sur l'enveloppe et sur le car- | différentes récoltes, mais en gé-
ton, offrent un intéfêt spécial -pour néral une proportion de 65 à 75 pour
l'industrie et pour la ménagère. Le | nt d'eau est idéale. On peut régler classement est facultatif, sauf dans l'humidité en coupant la récolte à la les provinces qui adoptent une légis- | ne phase de maturité et en la fai- lation autorisante. Les règlements in- sant faner.et sécher jusqu'à ce qu’elle terdissent également les déclarations soit en état d'être ensilée. Le blé”d’In- fausses, trompeuses ou exagérées tou- de est la récolte principale d’ensilage, chant la qualité du beurre ou tout mais on peut employer d’autres ré- autre produit laitier, que ces décla-| ji dans les régions où le blé &'In- rations soient faites par réclame ou de ne vient pas bien. On améliore les sur le paquet. légumineuses, spécialement la luzer-
Le classement du beurre pour la, &, y ajoutant de petites quantités consommation domestique à été pres- de substances hydro-carbonées com- exit dans l'espoir que la qualité se- me le sucre brut, la mélasse, le mil ou rait améliorée en donnant au con- le blé d'Inde. De même une petite
SORUMELEUS l'occasion d'exprimer + quantité de ragain de luzerne ajoutée préférence pour la première qualité. au blé d'Iñde améliore la valeur de I se vendait autrefois beaucoup de celui-ci. Les recherches conduites par beurre de deuxième qualité sous des le Service ont révélé plusieurs autres termes fantaisistes qui ne signifiaient faits intéressants et utiles qui seront rien pour le consommateur. On croit bientôt présentés dans un bulletin sur
que l'inscription de la “qualité sur le les plantes à ensilage, actuellement carton et sur l’enveloppe encouragera
le consommateur à demander du beurre de première qualité et décou- ragera ainsi la fabrication d’un pro- duit inférieur. On compte également que l'indication de la qualité aura
en cours de préparation. O0— — ——
Les oeufs de la
par lalimentation dont il sera ques- | faut leur accorder un repos d’au tion plus loin. D’autres la produisent moins deux mois, leur permettant de bon gré, faisant preuve d’une tech- | ainsi de refaire leur forces pour don-
nique erronnée. Suit un exposé de mer naissance à des poussins vigou-
Ée être prévenue en grande partie | len vue de la saison d’incubation, il = pratique courante.
ireux. Ce repos devient impossible en Bon nombre d'aviculteurs, plutôt cas de mue prématurée, puisque les spécialisés, font effectuer une mue | éleveurs visent une production inten- prématurée à leurs pondeuses adul- [se durant les mois d'hiver. tes. Prétendant que la ponte d'été) Donc à tout point de vue, il faut laisse peu de profits sur l’alimenta-|mieux maintenir la production des tion et le travail, ils désirent aug-|pondeuses bien constituées et possé- menter leurs revenus par une meil- dant de hautes aptitudes. Une ali- leure ponte d'automne et d’'hiver.'mentation judicieuse leur permettra
Comme une poule ne peut pondre de démontrer leurs LRFARUERES hérédi- |
sans relâche, ils lui servent une ali- taires. mentation propre à déclencher la - mue de bonne heure, lui accordant un' repos au moment où les oeufs se ven- dent à bas prix.
Alors, que fait-on?
Se rapportant aux principes de) mentation, on sait qu'un des rôles principaux de la protéine est de pour- ine digestible, des unités nutritives voir au maintien de la réserve mus- | totales variant de 70 à 72 pour cent, culaire et à Ja production. Consé- | établissant ainsi une relation nutri- quemment, réduire le niveau proté- | tive de 1 à 4.- ou à 45. Pour 100 pou- ique, ‘c'est vouloir l'effet contraire. les pesant de 4 à 4 livres 1-2, la con- Donc, on opère un changement ra-; sommation de concentrés est de 25 dical de ja ration. De l'alimentation | livres par jour, soit 12 à 13 livres de mixte (pâtée et grain), on passe à pâtée et 12 à 13 livres de grain. La celle du grain seul, servant ainsi une | PÂtée est laissée à leur disposition ration hydrocarbonée et riche en ma- ltandis que le grain est servi dans la tières grasses, dont le rôle principal litière à raison de 3 livres le matin est de fournir de la chaleur et de l'é- 'et 10 livres le soir. nergie, La ponte, mais à une inten | Cette ration, en certains cas, peut sité moindre, se poursuit encore quel- être insuffisante. Si l’on veut préve- que temps au détriment des réserves nir une mue prématurée, il faut y musculaires. La poule maigrit gradu- | penser longtemps d'avance et classer -ellement:; épuisée, elle arrête sa pro-|les oiseaux par groupes selon leurs
L'ALIMENTATION.
La méthode ordinaire d'alimenta- tion pour les volailles consiste à ser- vir une ration mixte (grain et pâêtée en parties égales) avec un niveau pro- téique de 13 à 14 pour cent de proté-
pour effet de créer une différence de prix plus forte entre les qualités et que ces différences se reporteront sur les prix que le producteur reçoit pour sa’ crème. En d'autres termes, on compte qu'il y aura un relèvement des prix d'un bout à l'autre de la ligne.
Les qualités de beurre de beurrerie sont: première, deuxième, troisième, et “Sans qualité” Le beurre “Sans qualité”, d'après les règlements, si- gnifie le beurre sur lequel des moisis- sures ont paru, soit sur le beurre mé- me, soit sur le papier parchemin qui lapisse la caisse, fl signifie également le beurre qui est inférieur sous quel- que rapport à la troisième qualité. Un classificateur de produits laitiers peut refuser de classer du beurre ou
Jdu fromage qui lui parait être à une
température trop élevée ou trop basse pour qu'il puisse en faire un bon ex- amen, à moins que cette température
sonnables. Les classificateurs sont les seules personnes auxquelles il soit permis de marquer les paquets, et nul n'est autorisé à mettre du beurre dans
ne soit ramenée dans les limites rai-}
ait jamais vue depuis .que le classe- }un contenant qui porte l’une ou l’au- ment ‘a été commencé en 1923, La |tre des marques de qualité apposées qualité de 1933 représente une aug- | par le classificateur officiel. mentation de plus de un pour cent QE
sur celle de 1932, et de près de 17 _. ‘ pour cent: sur la première année du] Le pays de la Rivière La Paix, la classemènt, lorsque nous n'avions que | dernière grande frontière agricole des . T8 pour -cent de première qualité. | plaines de l'Ouest canadien, dépasse Cette amélioration de qualité n’est |en étendue les territoires combinés pas particulière à une province: elle d’Ecosse, d'Irlande, et d'Angleterre: est générale dans toutes les provin- lila plus de six fois la dimension de la ces. Il n’y à que le fromage destiné Belgique, et il est un peu plus grand à l'exportation qui doit, être classé, que la République de l'Uruguay. Le mais il se fait aussi “beaucoup de veri- pays de Rivière La Paix dépasse les tes entre .acheteu’s -et vendeurs au : étendues réunies des Etats de Penn-
catégorie “B”, ñe sont pas des oeufs d’entrepôt.
Une revue du commerce des oeufs après huit mois de fonctionnement des catégories reviséés indique que de toutes les catégories, c'est la caté- gorie “B” qui est peut-être la moins bien vue de toutes particulièrement dans l'Est du Canada. Il semble mal- heureusement y avoir une impression générale dans le commerce de détail que les oeufs de la catégorie “B’” sont un produit d'entrepôt, et ceci à nui évidemment à la vente de ces oeufs. Cependant la demande s’est un peu améliorée dernièrement en raison de la hausse récente de prix sur les oeufs de la catégorie “A” et la rareté crbis- sante de ces oeufs, dit le Bulletin sur le commerce des oeufs et des volail- les.
Les oeufs de la catégorie “B”, dans les catégories revisées actuellement en usage, équivalent aux “Premiers” |: des anciennes catégories, tout comme la catégorie “A” est maintenant l’é- quivalent des anciens “Extras” et la catégorie “C” l'équivalent des an- ciens “Seconds”. Dans les types mo- dèles revisés il y à deux sous-catégo- ries sous Ia catégorie “A”, savoir: la catégorie “A Moyens” et la catégorie “A de Pouleites”. Toutes deux sont identiques à la catégorie “A” en ce qui concerne la qualité et la propreté. La seule différence est dans la gros- seur. L'emploi de ces sous-catégories est facultatif. Tout comme les oeufs “Extras ‘de Poulettes” pouvaient. être emballés avec les “Seconds”, de mé- me des oeufs de:la. catégorie “A Mo-
‘Canada sur la base de la qualité, dé- sylvanie, Virginie occidentale et Dele- yens” des nouvelles. catégories peu- terminée par ‘les catégories officiel- ware, et il est plus grand que les’ six | vent être emballées avec ceux de la
les du Ministère fédéral de l'Agricul- Etats. réunis de Le Nouvelle- “pee ture : ‘terre: : ; LH à
catégorie “B" et la catégorie “A de sFOURHeSE avec le catégorie. *C”. . à
NS
auction pour effectuer sa mue.
Le but est atteint. Lorsque la mue bat son plein, on revient à une ra-;
tion dont le niveau protéique est plus élevée afin de refaire la réserve musculaire de la poule et de la pous- ser à la production. ë
Est-il avantageux d'agir . ainsi? Peut-on appeler économique cette po- litique de construire et démolir afin de reconstruire?
En réalité, c'est ce qu'on fait. Lors- que la pondeuse est en bonne condi- tion, on l'amaigrit pour la faire muer, se plaçant dans l'obligation de re- faire plus tard son embonpoint en vre de la production. Perte de temps icréparable! Faut-il ajouter en plus que la mue prématurée entraine tou- jours le risque d’une deuxième mue et d’un repos au cours de l'hiver, si l'on ne veille attentivement au main- tien du poids de l'oiseau.
Est-ce que la différence dans le
prix des oeufs entre le début de l'his- -
ver et la fin de l'été est assez: ‘grande pour composer le temps ‘perdu à pro- duire cette mue forcée? Nous ne Je
la ponte a débuté à la fin de sep-
‘exigences. En principe, il faut abso- lument maintenir lé poids des pon- ‘deuses. Advenant une perte de ré- ‘serves musculaires, il convient de sup- primer le grain du matin afin d’aug- menter la consommation de la pâtée au cours de la journée. Le soir, une heure avant le coucher, le grain est servi à la trémie. Une pâtée humide, tiède et épaisse, est même. indiquée au cours de l'après-midi vers 4 heu- res. En cas d'insuffisance de la ration à combler les pertes musculaires, on recommande le lait en breuvage, ou encore l'élévation qu niveau proté- ique de la pâtés par l’addition de lait de beurre en poudre, de farine de viande ou de poisson. Voilèr pour ka ‘ration d'été.
Dès l’arrivée des jours raccourcis de septembre, il faut maintenir une journée normale de consommation (soit 14 heures) au moyen de la lu- mière artificielle. :
Une telle alimentation est Sscebte ble de favoriser une production tar- dive des poules “bien qualifiées dont
tembre ou en octobre de l’année pré-
croyons pas. :
Il est, sans doute, plus économique | | de régulariser la production des ‘pou-, . ADHEMAR GRATTON, les adultes à l'automne par la vente professeur à l'institut Agricole d'Oka. de gros oeufs au moment où les pou- | lettes s'emparent graduellement au! marché.
cédente. .
200 —
Il est interdit d'offrir. en. Vente. ou
Les enquêtes sur l'exploitation: éco- a vendre au Canada du beurre qui se nomique du poulailler aux Etats-U- compose de- beurre de petit lait et de
nis appuient la ‘justesse de cette ‘thé- ; ibeurre de beurrerie ou.de beurre de orie et condamnent la pratique cOn- lpotit lait, et de beurre de laiterie as le mue” ne
x | moins que le. mélange. ne. ‘soit marqué
tit lai » LA PONTE D'AUTOMNE, FACTEUR | ‘Beurre. de. pe À t”.
: : + | DE SELECTION. . ss :l
‘On peut clarifier, ou. adoucir de la ‘ he Sc graisse qui à pris un léger . ‘goût : -de “Aube chose’ encore. “Favoriser une’ rance ou qui'a servi à la friture en mue. prématurée, “c'est. ‘élimer un: ‘fac- Ja fäisant bouillir avec quelques tran- teur- nes de sélectio! ; est: l
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| RE des | paysans sous la
domination
soviétique.
On doit souligner cette vérité de tous les temps que l'agriculture, le paysan, comme on l'appelle en Eu- rope, le travailleur de la terre, est fa- cilement ridiculisé en raison de son parler, de certaines de ses coutumes. Sur lui, on croit spirituel de dau- ber ferme et on professe une -çpinion contre laquelle, si injuste qu’elle soit, il ne sait pas ou ne veut pas réagir. Per son abnégation, par son esprit de sacrifice, cet héroïque “nourrisseur [4e l'humanité” est certainement bien au-dessus des critiques et des plai- santeries de mauvais goût dont il est l'objet et la victime trop résignée.
Fort -heureusement, écrit M. Henri Blin, dans le “Conseil Agricole”, (M. Blin est lauréat de l'Académie d’A- griculture et de la Société des Agri- culteurs de France. Nous le citons ici intégralement) le temps n'est plus où le paysan pouvait se résigner à être considéré comme un citoyen de troi- sième zone. Conscient et—nous vou- drions pouvoir ajouter, avec force— organisé aussi, il doit comprendre qu'il ne tient qu’à lui-même de se prémunir contre cette inégalité so- ciale qui, sous prétexte’ que ses pro-
met dans l'obligation de vendre à per- te, lui enlevant ainsi le fruit de son labeur.
Le triste tableau que nous dévoi- lent ceux qui ont pu.constater la condition sociale du paysan au Pays des Soviets est bien de nature à ren- forcer chez le paysan français la vo- lonté de faire valoir ses droits de ci- toyen dans l'exercice de la pleine. li- berté, l'égalité dans la défense de ses intérêts professionnels, qu'il s'agisse de la production ou du commerce et de ia rénumération du travail.
se paysanne a l'honneur de compter parmi ses “défenseurs convaincus — encore ‘trop peu nômbreux — M: Be- noît Rambaud, . professeur _d'Econo- mie rurale à lEcole Nationale .d’A- griculture de Grignon, "à publié ré- cemment les résultats de ses observa- tion recueillies au cours. Nue voyage au Pays des. Soviets.
- Après la publication: du livre de M. le Sénateur Victor Boret, relatant ses impressions sur ce qu’il appelle, sous, une forme imagée,. le Paradis Infer- nal, noôs paysans _Peuvent être. am- plement. édifiés sur la facon dont sont traités leurs frères en URSS. par de |: Gouvernement: soviétique, ‘dont 18-do- mination- n'est rien. moins” que, ‘com parable à. celle: qui caractérisait -l'es-- clavage. -aûx: :témps. anciens.
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: Tél. 32051 us est, avant tout, un régime comportant l'absorption de la propriété immobi- lière privée; toutes les terres et la presque totalité des constructions de- viennent ainsi propriétés d'Etat.
Quant à l'exploitation du sol, le pouvoir soviétique, resté très long- temps fragile, s'est trouvé pris par des nécessités multiples auxquelles il a dû faire face pour se sauver d’une faillite probable. M. Benoît Rambaud nous montre que le pouvoir soviétique s'est trouvé dans la nécessité:
lo De placer le monde des campa- gnes sous une domination étroite et sûre;
20 D'éffacer brutalement les iné- galités sociales qui tendaient à se reconstituer au sein des masses pay- sannes;
80 De tirer de la terre des quan- tités énormes de denrées pour as- surer Je subsistance d'une popula-
ition citadine s'accroissant d’une ma-
nière foudroyante:
4o D'extraire de la population des campagnes les millions d'ouvriers, spécialisés ou non, dont l'économie soviétique avait un besoin pressant peur peüpler ses nouvelles usines;
50 D'utiliser un machinisme puis- sant pour mettre en culture de vas- tes étendues nouvelles mise en cultu- re rendue nécessaire par l'effronde- ment économique consécutif au chan- gement du chiffre de la population to- tale, à la cadence de quatre millions de bouches par an;
60 ÆEnfin, dans un souci doctri- nal, de mettre en harmonie le régime de l'exploitation avec celui de la pro- pritété collective.
Les Soviets, pressés par les évé- nements, ont brusqué les choses. En deux ou trois ans, l'opération a été consommée. De l'exploitation indivi- duelle instaurée au début et qui fut maintenue pendant une douzaine
| d'années, il ne reste aujourd’hui que
10 pour cent; le reste est exploitation d'Etat, dans une proportion sensi- ‘blement égale de 10 à 12 pour cent, c’est l'exploitation chopérative dite Kolkhoze ou le Sovkhoze, dans la proportion de 80 pour cent. C'est la
ture: des centaines d'hommes sont groupés, dans une même cellule, a- près -avoir mis en commun leur bé- tail ét leur outillage de culture. Le personnel est réparti par brigades, chacune.étant commandée par un bri- gadier élu, et le tout dirigé par un chef. élu.
‘Une part de la récolte—véritable contribution—est livrée à l'Etat, le reste est partagé entre les paysans soumis ‘À cette obligatoire coopéra- Hon, après prélèvement de ce qui < doit couvrir les frais ‘de production.
1 sémble que cet exposé sommaire dé” Je situation: ue aux travailleurs
la’ domination soviétique qui, jusqu'à
J présent, “n’a sonde an de pitoya-
10 Octobre 1934.
LA SURVIVANCE
PAGE 7
D NECESSITE D'UN ORGANISATEUR COMMUNISTE POUR LES CANA
Coin des...
Avant-Gardistes de 'A.C.F. À.
PA ER -O- SE Ed CEA SUR CE -OND-6 END. QU
mande que chaque membre trouve
BONNYVILLE cinq expressions à éviter afin de les retrancher de notre conversation.
> Tous sont en faveur et désirent ré- __ | pondre à la suggestion de Mlle la L'ANGE GARDIEN Présidente. Nous avons aussi remar- qué que les discours sont au pro- gramme. Mile la Présidente demande
CERCLE DE
Le vendredi 28 sept. après les priè- res habituelles, la lecture et l'appro-
simple lecture. Tous les articles de bonne littérature peuvent être pré- sentés aux assemblées.
Notre si intéressante heure d'’A- vant-Garde est déjà finie. Soeur Ma- rie de Sainte Claudine est invitée à nous adresser la parole, elle nous témoigne son contentement et nous offre ses félicitations pour notre tra- vail. Elle félicite Mile Marie-Jeanne Viens pour ses suggestions et nous dit que nous ferons un grand bien si nous continuons l'oeuvre commencée.
Avant de terminer l'assemblée, Mlle la Présidente convoque les officiers du Cercle pour le 28 septembre.
L'ajournement de l'assemblée est proposée par Mlle Yvette Viens et se- condée par Mile Yvonne Brien.
“O Canada” est chanté avec beau- coup d'entrain par les Avant-Gar- distes du Cercle Sacré-Coeur.
Marcelle Bugeaud, Secrétaire.
vant-gardistes du Cercle de “l'Ange Gardien”, ont apporté le concours de leur bonne volonté pour égayer leur nouveaux petits compagnons, par des poésies, des histoires et des chansons. Les plus goûtées ont été données par: Marcel Maheu, Gérard Thomas, Roy Rault, Lorraine Limoges et Germaine Verrier.
Tous ont trouvé que l'heure de l’A- vant-Garde s'était passée trop vite, et d’un commun accord, tous veulent contribuer à la prochaine petite sé- ance.
Cette réunion s'est terminée par le chant patriotique “O Canada.”
Une prière, chers lecteurs, pour que ces petits Avant-Gardistes marchent sur les traces de leurs ainés, fiers de leur foi et @e leur patrie.
» # CERCLE DE “SAINTE THERESE DE
L’'ENFANT-JESUS.”
|
| |
DIENS FRANCAIS ?
(Suite de la page 35
N'allez point demander cela à des “veaux” communistes. blé que vous avez donné ces dernières années; demandez-lui donc, si les dic- tateurs de Moscou, n'auraient pas été mieux et ne seraient pas encore
tres affamés russes, en Russie sovié- tique, un marché pour leur blé; de- mandez-lui donc enfin, combien de temps encore, pour réaliser l'utopie communiste, les BUREAUCRATES de Moscou, vont rendre le travailleur russe esclave de sa production à vous boycotter, et à vous rendre en un mot, les esclaves de votre propre pro- duction.
N'allez point demander cela, à quel- ques communistes qui pourraient peut-être faire mine de connaissan- ces au milieu de vous: et, il est pro- bable qu'il doit y en avoir, puisqu'il est NECESSAIRE D'ENVOYER UN ORGANISATEUR DE LANGUE FRANCAISE POUR LES ORGANI- SER ET ACHEVER DE LES INS- TRUIRE. Comme il ne doivent être que des “veaux” assez jeunes en fait de communiste. ils vont commencer à vous parler tout de suite de quel- ques grosses usines électriques qui ont été construites en Russie; ils
Le 28 septembre eut leu ïa réunion des Avant-Gardistes du Cercle de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus.
Immédiatement après la prière et un cantique à notre Sainte Patronne les minutes de notre dernière assem- blée furent lues et acceptées. Puis, ceux qui avaient été désignés pour contribuer à la séance d'aujourd'hui l'ont fait avec joie, à la grande sa- tisfaction de toute la petite audien- ce. Les plus applaudies furent celles de Cécile Dargis, si bien qu'elle fut invitée à recommencer à la prochaine réunion. Parmi les petites compo- sitions préparées sur la vie de Ste- Thérèse, celle de Aline Limoges fut considérée le meilleure.
FALHER
AVANT-GARDE DE L’A.C.F.A.
Le Cercle Sacré-Coeur tient sa qua- trième assemblée hebdomadaire le jeudi 27 septembre sous la présidence de Mlle Marie-Jeanne Viens, prési- dente.
La prière d'usage est suivie de la lecture des minutes lesquelles sont adoptées telles que lues sur la deman- de de Miles Léonie Poirier et Yvette Viens. |
Une lecture puisée dans la Survi- vance des Jeunes: “Souvenir d'un jour d'école” par Z. Lacasse, O.MII. est lue par Mlle la Secrétaire.
Soeur Marie de Sainte Claudine, ayant la Survivance en mains, nous entretient d’un écrivain canadien le- quel a écrit récemment un ouvrage très apprécié sur le grand Jacques Cartier. Suit une causerie sur l’ex- voto de Saint Janvier vénéré à Na- ples en Italie.
Au programme figure un article in- titulé: “La conservation de nos Tra- ditions” Cet extrait nous met en gar- de contre l'ignorance volontaire de certains Canadiens au point de vue: religion, langue et traditions. Car il est dit que nous serons coupables dans la mesure où nous ignorerons notre | français. l
Mles Madeleine Lauzon, Bénédicte : Dusseault, Berthe Rey et Marcelle : Bugeaud nous font ensuite la lecture i
de leur composition sur le proverbe: | l
“Rien ne sert de courir il faut partir |” : ci:
à temps.”
Quelques intéressantes cueillettes : nous sont lues par Milles Madeleine : Lauzon, Simonne Caron, Marie-Jean-; ne Viens et M. Roland Hardy. À pro- : pos de la cueillette de Mlle Viens in- | titulée: “Nous, leurs descendants” no- | tre dévouée Directrice nous exprime sa pensée et nous dit qu'il faut sur- tout aimer notre race et tout ce qui nous appartient sans mépriser les autres nations.
Mie Marie-Jeanne Viens nous dé- clame avec beaucoup d'âme le poème: “Prions pour les souffrants de l'au- delà”. Ce vibrant poème nous fait | connaître les souffrances des pauvres âmes du purgatoire et nous invite à assister à la messe pour elles. À ce sujet notre Directrice ajoute que c’est | dans le saint sacrifice de la messe que nous puiserons le courage de por- ter vaillamment la croix qui nous sauvera.
Les quelques propositions suivantes | sont adcptées:
1-- Proposé par Yvette Viens et se-
bation des minutes de la précédentefaue les cueillettes soient étudiées et assemblée, une dizaine de petits A- [données comme discours au lieu d'une
| bec. Ils étaient contents d'y revenir.
| vont vous donner le nombre exact de Imillions de chevaux-vapeur que ça Ipourrait produire etc. . . “Bondance” lil y en a des aussi grosses et en bien liplus grande quantité au Canada et jailleurs, ct on appellerait cela “le Ca- ‘ pitalisme”. La seule différence serait qu'au Canada, ça appartiendrait à L'Assemblée débute par la prière. ! quelques gros individus et à un grand! Mile la Présidente annonce la lectu- nombre de participants, tandis qu'en re des minutes des deux réunions pré- | Russie, “ça appartient aux ouvriers” cédentes. Le tout reçoit un vote d’ap-! dit-on. .. Allez-y voir. probation de la part de Miles Flo-| Enfin, mes chers compatriotes, si rence Ouellette et Thérèse Vallée. Cei j'avais un conseil à vous donner, je vote est confirmé par Milles Jeanne vous dirais d'attendre un “Vrai or- Kéroak et Jeanne Guy. Les meMm-;ganisateur communiste,” un vérita- bres approuvent à l'unanimité. lble “taureau communiste" quoi . . 1 Mlle Kéroak mérite des félicita-! pour vous expliquer tout cela: ils de-i tions pour avoir en bourse quatorze | viendront peut-être de robustes “tau-' jetons, gagnés en parkant correcte-|reaux communistes” aussi, mais en! ment sa langue maternelle. attendant, il leur faut s'engraisser | R. Soeur Marie de St-Joseph de-|à une autre nourriture plus fortifi- |
| È | Assomption.
CERCLE MARIE ROLLET.
imande aux membres du cercle Marie jante que les petits journaux é@e l'In-
Rollet une part plus active dans le |ternationale Communiste, les petites | commerce des jetons. La niche nejrevues ct toute la littérature al garde pas de sujets passifs; le cercle !phlétaire qui sent le but à attein- ne désire que des ouvrières tenaces.|qre, la propagande et l'exagération:; Chacune y fera plus'et mieux donc,|il leur faut une autre philosophie, et c'est le mot d'ordre. qui sait même, s'il ne leur faut pas
Mile Jeanne Dubue a secondé la | peut-être. une autre influence, s'ils proposition faite par un membre du |veulent, mes Chers Compatriotes, sur- cercle que la Maïtresse présidant aux | prendre votre bon sens et votre lo- récréations avertisse les délinquantes | gique traditionnelle.
à propos du Bon Parler. ; Tactiques d'asservissement syndical
Une agréable lecture dans le “Mi- russe. Shen pour lui. Nous espérons mon- ; racle du Cceur” de Fernand cou A partir de 1929. pour mieux réa- trer un peu plus tard, la vie tragique | nous fait trouver trop courte l'heure |liser l'Unité de commande, dans la des nanas et des forçats, com- | de l'Avant-Garde. |"Pyramide-machine” syndicale, on| °° résultats particuliers de ce Ré-:
Madeleine Beauchemin, Sée. | s'est servi de tactiques toutes nou- de: FRORNRRlE | | velles. Jusqu'à la fin de 1929, les di- es “ PRRBIE sur les Syndicats. si
recteurs d'entreprises étaient nom- QUÉFILURE du haut en bas de l'é-
|més comme il a déjà été dit, par les chele, HécIere Panait Istrati, et}
LAFOND lorganisations inférieures du Parti et |PeAUCOup d'autres avec lui. “Violence | des Syndicats: mais, à partir de ce sur les femmes, arbitraires à l'égard
temps, ces directeurs sont nommés see travailleurs, crapulence et dé-,
Septembre 21, 3ième Assemblée. | par les organes économiques supé- bauches opérées par les Comités au
L'assemblée commença par 12 priè- |rjeurs: et au printemps de 1930, l'in- Parti des Soviets et des Syndicats.” ! re suivie de la lecture des minutes. |dépendance même du chef d'Entre- et Istrati Con Èe ses affirmations, .
Le chant “Aux Avant-Gardes” fut | brise, était renforcée: ce qui veut dire au-cours d'une dizaine de pages rem- | chanté avec beaucoup de voix et d'ar- | qu'ils devenaient plus intimement liés plies de nombreux Taies. tirés de la : eur. Blandine Vaillancourt, Ger-|; ja volonté suprème des chefs du Presse soviétique elle-même au ser-
thrude Brault et Juliana Journault
nous intéressèrent avec leur jolie chanson. Elie fut très appréciée par- ce que c'était une chanson canadien- ne intitulée “Le Baiser le la langue française.” Les compostions furent | quatificatifs terrifiants, pour stigma- lues par Aimé Malo, Juliette Jour-|{tiser le Régime capitaliste, où tout nault, Maurice Robinson. Aurore êt{hrolétaire est selon eux, la propriété Richard Malo. Celle de Juliette Jour-|4e la classe bourgeoise. A leur suite nault fut jugée la meilleure. La Voi- |jes “jobards” communistes, et toute ia Les Récollets au Canada. “jobarderie” communiste, de tous les
Les pères Denis, Jamay, Jean Dol-|hays et du Canada aussi, ne cesse de beau et Joseph le Caron furent Iles crier à l'oppression de l'ouvrier en premiers missionnaires au Canada. ! dehors de la Russie; ne cesse en un Ils eurent la permission du Roi de! mot, de “faire la lutte”, et de “bar- France, Louis XIV et du Pape Paul. | bouiller” de nombreuses feuilles “FOR
Ces missionnaires vinrent au Cana- |A BROAD MASS DEFENSE ORGA- da pour précher l'évangile aux Hu- NISATION IN CANADA’: pour dé- rons. Les Hurons vivaient sans re-|jje, aussi “SUR LA PATRIE SOCI- ligion, comme des brutes. ALISTE”.
Les missionnaires traversèrent 14| Ces jours derniers, je relisais ce qui mer sur le vaisseau, Pont Gravé. Ils suit dans “L'Ouvrier Canadien” l'un arrivèrent à Tadoussac le 25 mai 1615.| es organes du Parti Communiste Ils y construisirent une chapelle a-|Cunodien, Section de L'Internationa- fin de pouvoir dire la messe. le Communiste (15 janvier 1931).
Arrivés à Québec, ils passèrent EOU | «Nous, ouvrières canadiennes, venant droit sans sy arrêter. Ils allaient | 4 districts miniers et usiniers, après joindre les Hurons. L'un d'euX re-|;voir pâssé QUELQUES JOURS dans tourna à Québec pour chercher les |}Union des Soviets, et avoir déjà vu choses nécessaires à la célébration de | 4 nous-mêmes, bons nombres de le messe. La première messe fut Chan-| {it saillants, de la nouvelle vie que tée le 24 juin par le Père Dolbeau. | itruisent les masses ouvrières et Le Te Deum fut chanté après |, ,yeannes, de l’Union Soviétique, n'a- messe, Les colons reçurent la sainte |, pas de doute en notre esprit communion. Le Père Jamay accompa- | (et leur esprit est évidemment à re- gné du P. Dolbeau allèrent à Qué- | s.quer) en ce qui concerne le grand succès de lR Révolution.” et ces ou-
Parti dont il faut toujours se rappe- ler la philosophie, le but, et la main- mise sur tout. Un specimen d'éloges soviétiques Marx, Engels et Lénine avaient des
ME
Nous eûümes ensuite une chanson par Paul Rouillard. Les Glanures Ca- nadiennes furent lues pour les com- positions de la prochaine assemblée.
L'assemblée se termina par le chant “O Canada.”
Eva Brault, Sécrétaire. ———— 00 0 ————
condé par Bénédicta Dusseault: “Que Soeur Marie de Sainte Agnès soit in- . vitée à nous entretenir sur la reli- - gion et l'histoire pendant une heure -d’'Avant-Garde.” . 2— Mille Marie-Jeanne Viens ayant uggéré qu'un comité soit organisé “pour assurer la propreté de la classe, Mille S. Giroux propose et Mlle Yvet- e Viens seconde que cette proposi-
: :
:
AU COURS DE LANGUES
. RIENTALES.
tion soit adoptée. u -
Afin de nous. aider à avoir des as- 1 emblées plus intéressantes et plus| Le professeur. — Vous Savez que ‘&
proposition al, en arable, indique une idée de grandeur, d'extension: al co- ran, le livre, al hambra, le palais. pouvez-vous me citer un autre exem- ple?
prélève. — Halles centrales, le grand
marché!
variées, Mlle la Présidente nous fait 8 lecture d'un programme d’Avant- arde présenté par l'A.C.J.C. à une de leur assemblée. Par ce program- me . nous remarquons que les jeunes
Acéjistes travaillent à améliorer leur gage. Alors Mlle la Présidente de-
vrières canadiennes, il faut le croire, puisque c’est écrit, ont signé: “Bac- kie Buhay, Annie Withfield, Bessie Schecter, Annie Zen, Pearl.Wedrc, Elsa Tynjala. “Elles terminent leur compte-rendu en énonçant comme preuve de fond: le mot d'ordre: “VI- VE L'UNION SOVIETIQUE”.
Mais ces “russophiles” qui se disent canadiennes, avaient-elles la préten- tion, après avoir passé seulement “QUELQUES JOURS” en Russie, et surtout, comme elles l'ont déclaré en- core plus loin, après avoir pris “L’EN- GAGEMENT FORMEL, DES LEUR RETOUR, DE PARLER AUX MAS- SES CANADIENNES DES CHOSES MERVEILLEUSES QU'ACCOMPLIT LA REVOLUTION RUSSE, avaient- elles la prétention de nous dire le
qe remit
oo
dernier mot sur la Russie, Vraiment, ; la visite de “QUELQUES souRs”" | dans cet immense pays de 150,000,000 d'habitants au-delà, a été un peu courte; et le procédé est par trop peu
critique et scientifique. |
mieux de faire des miilions de ven-|
Cependant, ces ouvrières ont eu as- | sez de loyauté, pour dire ‘que la tä- che des ouvriers soviétiques n'est pas aisée, qu’ y a, et qu'il y aura encore beaucoup de monments durs à tra- verser, pour construire la SOCIETE SOCIALISTE"; et elles ont parfaite- ment raison; car, si nous considérons seulement le CODE ROUGE DU! TRAVAIL qui graisse toute la ma- | chine syndicale des travailleurs rus- ses, on se rend bien compte qu'il doit y avoir en effet “BEAUCOUP DE! MOMENTS DURS POUR LES TRA- | VAILLEURS RUSSES”. | Le Code Rouge du Travail en U.R.S.S. !
L'approvisionnement eléniatique de l'Economie Nationale en forces de ! travail, d'où le TRAVAIL FORCE: | c'est le principe fondamental qu co- | DE ROUGE. Sur le front même du! travail, le Code interdit toute dé- | sertion; et si un malheureux exploité | ct maltraité, se sauve, c'est une tra- hison et un crime public. Toutes les grèves sont prohibées dans les En- treprises d'Etat; elles sont réprimées par des troupes spéciales et les tri- bunaux.
Par des résolutions du 20 octobre 1930, l'EMBOUCHAGE DE TOUTES | LES FORCES DE TRAVAIL SONT ! DECRETEES, afin de satisfaire au: rythme rapide d'industrialisation et! d'édification socialiste. Des mesures | coercitives les plus épouvantables me- | nacent de faire crever de faim les, chômeurs, arrêtent par conséquent le:
chômage; et en dernière analyse sont ! ‘nécessités pour l'exécution chiméri- :
ques du Plan Quinquennal. Avec ça, ! Le Secrétaire Général tout gonflé de! satisfaction, pouvait proclamer au: dix-septième congrès, que “Unemp- ! loyment, the scourge of the working class, disappeared.” i
Dans la Pyramide syndicale russe, : les mesures d'émulation ne se ramè- nent pas à autre chose qu'à cette for- | mule: “Celui qui travaille mieux et produit plus, doit manger mieux. C'est justement la formule qui vous gui- de mes chers compatriotes, pour don- ner à vos animaux une plus ou moins ; grande quantité de ‘Green Feed”. ; Eux sont faits pour la production, | et en Russie soviétique, sous le pou- |
voir du Parti communiste, le peu- | ble russe souffre, parce qu'il ne sert | qu'à la production, et non la pro- |
vice du Parti. La Pyramide syndicale vient de. nous offrir une autre face du Ré- gime communiste. Nous essaierons Ja‘ prochaine fois d'en finir avec ces pyramides qui constituent le Régime gouvernemental et administratif de la Russie soviétique. “ UN CITOYEN CANADIEN”. Oo- --
Vue générale de l’histoire du
PAR FIRMIN ROZ.
Ce livre est la première HISTOIRE DU CANADA écrite en France. Com- me son titre l'indique, il a voulu être surtout une “Vue générale” où soient présentés et ordonnés, suivant leur importance dans l’ensemble, les prin- cipaux événements, rattachés par la psychologie des principaux acteurs. On y voit d'abord se dérouler, comme en une épopée, les découvertes, la co- lonisation, l'évangélisation de la Nou- | velle-France, et défiler les héroïques figures d’un Jacques Cartier, d’un Champlain, d'un Frontenac, de ces Françaises au coeur brûlant de cha- rité: Mme de la Peltrie, Marie de l’In- carnation, Marguerite Bourgeoys, Jeanne Mance. Après l'épopée cana- dienne, qui forme la première partie de cette histoire, voici le miracle ca- nadien, qui fait pour nous le drama- | tique intérêt de la deuxième. Elle est remplie par la résistance de l'élément | français et aboutit à sa survivance, sur un territoire de plus en plus peu- plé par des immigrants du Royaume- Uni, dans les cadres si solides de l’ad- ministration britannique. Contre cette double pression, le Canadien-Français
| Canada. |
disposait d'une double force: sa nata- | formation d’un esprit national et la : de se tromper!
lité, sa volonté de rester lui-même. Il faut le voir se dresser contre les pré- tentions anglaises au nom des prin- cipes politiques anglais et conquérir ainsi, à travers les péripéties d’une
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ques de PAmérique du Nord en un | —Bah . . . répondit Mark Twain, Dominion dans lequel chacune garde j'ai chez moi un livre où figure, mot son autonomie et concourt au gou- pour mot, votre sermon.
vernement de l'ensemble. L’histoire| __On se ressemble tellement, mon| L'évêque, se voyant accusé de pla- du Dominion depuis 1867 jusqu'à frère et moi, que, lorsque l'un de nouS|gijat, protesta énergiquement. L’hu-
l'heure présente forme la troisième ,& fait une sottise, papa nous flanque | ie Léblique: partie du livre. On y voit s'accuser la | une correction à tous les deux de peur |
can de Hartfort, aux sermons duquel fé assistait souvent.
LES FRERES JUMEAUX.
Le jeune Emile raconte à un de ses camarades:
—C'est bien. Je vous enverrai le =" vre. . .
transformation de l'Empire britan- |! TT 000 nique en une “communauté de ne- HUMOUR AMERICAIN. tions” où la nation canadienne de- -
vance toutes les autres par la supé-| Le célèbre humoriste Mark Twain
riorité que lut assure sa double fi-|était lié d'amitié avec l’évêque angli-
L'évêque rentra chez lui, Une heure plus tard, on lui apportait le volume, il l’ouvrit précipitamment, C'était ….. un dictionnaire. LÉ
PAGE 8
NOUVELLES D'EDMONTON
SAINT-JOACHIM
. Vendredi, samedi ef dimanche, nous avions nos quarante heures à l'é- glise St-Jonchim. Les cérémonies fu- rent belles et l'autel était magnifique- ment orné. Dimanche matin les com- * munions furent nombreuses: ce fut un véritable triomphe à Jésus-Hostie. L'heure sainte de vendredi soir fut prêchée par le R. P. Bellavance, SJ, Recteur du collège, et aux messes, di- manche, ce furent les RR. PP. Ger- vais et Beaucage, S.J., professeurs au collège qui donnèrent le sermon, le premier à 8.30 heures et le dernier à 11 heures,
Dimanche prochain, à 3 heures,
de notre croix de Jacques Cartier. & la partie de cartes pour les pau- vres, de dimanche dernier, le prix de
‘‘l'héés de‘traÿail aécompli dans’ l'ar-.
nous aurons la bénédiction solennelle |
LA S U R vi FANCE
sérvant-un banquét: jubilaire itobs és timement Jâcques Cartier auprés: du- invités. Avant de nous quitter, Son |quel il était venu chercher Y'initiation Exec. Mgr l'archevêque. a pris encore |à la science difficile de la navigation la parole pour féliciter le Père Curé et les dames organisatrices du suc- cès des fêtes et du banquet. Pour tout terminer dans un rire joyeux, le manifestes des fantas-
chidiocèse. Son E. avait aussi pré- sidé, :à midi, au ‘repas de la com- munauté, et il avait à ses côtés, Mgr -Pilon, Mgr O'Gorman et plusieurs autres membres du clergé régulier et séculier.
Le soir, avait eu lieu, après les sermons Anglais et Français, un sa-
des pittoresques voyages de Panta-
dramatique de Ia paroisse a présenté | tiques récits de Rabelais avec les é- une comédie: “Blundering Billy”, Ces|crits et surtout les propos de Car- lut solennel donné par le T. R. Père | notes sont trop longues pour que nous |tier. Provincial, et enfin la touchante cé- | puissions donner les noms des ac-| Le volume nous apporte donc, sous rémônie du Transitus, ou commémo- lteurs. Qu'il suffise de dire que quatre | une forme originale et concise, l'es- raison de la mort de St François. sentiel de ce qu'il importe de retenir. Vendredi, le 5 octobre, les enfants |français, que tous ont très bien joué |Orné de gravures inédites et exclusi- de la paroisse avaient eu leur part leur rôle et qu'ils ont bien mérité les|ves, tirées des “Voyages de Cham- de la fête, en chantant à la messe |applaudissements et Jes félicitations | plain” et. du “Pantagruel” de Rabe- solennelle de 8 heures et au salut le | de l'assistance qui remplissait la salle. {lais, illustré par Gustave Doré, l'ou- soir. Dans les entr’actes, Mile Casaubon a | vrage de M. Barbeau a sa place toute Samedi, le 6 octobre, avait eu lieu | chanté d'une manière charmante deux | désignée dans toute bibliothèque ca- la messe solennelle de Requiem pour {chansons françaises et M. Alfred Mir- !nadienne. tous les défunts de la paroisse. Elle }cault s'est prouvé bon encanteur en “La merveilleuse aventure de Jac- a été chantée par le T. R. P. Pro- | vendant, pour le bon prix, les gà&-|ques Cartier” est en vente aux EDI- vincial Avant le Libera, le R. P. Mar- !teaux que les dames de la paroisse | TIONS ALBERT LEVESQUE, Mon- tin, gardien du couvent à évoqué le avaient faits pour le banquet. tréal, et dans toutes les librairies bien souvenir des curé, missionnaires eti Au nom de la paroisse et des Pères | assorties, au prix de $0.75 franco. Soeurs enseignantes, ainsi que des 4 Franciscains le R. P. Curé désire re- En vente à la librairie J. W. Pigeon, fidèles disparus et a demandé pour imercier du fond du coeur tous ceux | avenue Jasper, Edmonton. - tous le tribut de la prière. laui par leurs offrandes et leur tra- 900 Dimanche, le 7 octobre était le jour vai ont contribué au succès de nos de la parosse et des tertiaires. À la | fêtes. La Survivance est priée de imesse de 8 heures, le R. P. Simon, ; prendre sa large part de ces remercie-
d'entre eux étaient des Canadiens-
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Christ: “Demeurez dans mon amour.” | reaült; Mile JLabissonnière remporta | A ja prand'messe, célébrée par îe R.! P. H. W. o.fm. le premier prix de Bridge et Mme ‘P. Martin, assisté des RR. PP. Clé- | rentrent mm meer 67e Paris celui du Whist. Merci à ŸOUS ment et Camille comme diacre et ceux qui ont bien voulu venir encou- ; |sous-diacre, le R. P. Ethelbert avait | rager les Dames St-Joachim qui a-laonné le sermon anglais, en prenant vaient organisé cette soirée. ipour sujet de son discours la charité préchée par le R. P. Bellavance, SJ. exquise de St François d'Assise en- Nous apprenons avec regret que la |vers ses frères et envers tous. A cette
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mère de Mme Gédéon Pepin est dé- | messe, les choeurs unis de St Alphonse | aventure de Jacques cédée subitement mardi. Nous offri ons |et de St François d'Assise ont chanté; nôs sincères sympathies à M. et Mmelja messe solennelle de Gounad. Ils! Cartier. & Pepin dons le deuil qui les frappe. lr ’ont interprété d'une manière magts- | > & FD # |trale. Notre ami, M. Jacques Sylves- | PAR
La chorale de St-Joachim sous la E était le soliste tenor. MARIUS BARBEAU.
direction de Gédéon Pepin, est for- La cérémonie de clôture a eu lieu ! Les voyages de Cartier au Canada tunée de recevoir une formation dont là 3 h. 30 de l'après-midi. Son Exc. jauront suscité une abondante litté- les effets se manifestent dans nos Mgr l'archevêque a assisté au trône. rature. Mais les EDITIONS ALBERT grandes fêtes religieuses. Le distin- [Dans son sermon français, le R. Père: LEVESQUE n’ont pas craint d'ajouter gué directeur est aussi prévilègié de | Simon Joseph a parlé des bienfaits : jaux volumes déjà publiés le petit ou- possèder dans sa chorale des voix: i dont, par le ministère des fils de St vrage de Marius Barbeau, “La mer- fraiches, cultivées, qui se prétent vo-: : François, le Bon Dieu a enrichi la ‘veilleuse aventure de Jacques Car- lontiers à l'interprétation des chants | paroisse d’Edmonton Nord, et desi ltier”, convaincues de son opportunité pieux choisis par son bon sens ar- fruits que les fidèles doivent en re- et de ses mérites.
tistique. La chorale St-Joachim pré- [tirer dans la nouvelle période qui !
Cet ouvrage, qui fait de larges em- pare une soirée littéraire et musicale | s'ouvre pour eux. Le Père Ethelbert, prunts aux relations de Cartier et bilingue, qui sera donnée le 25 octo-
en anglais, après avoir adressé un du P. Charlevoix, renferme aussi de bre à la salle de l’école séparée. Un ‘dernier souvenir au passé de Ia pa-|curieux extraits de Rabelais. Celui-ci
levé de rideau, pièce intitulée—“Bon |roisse et aux ouvriers qui ont doté |comme chacun sait, connut assez in- sang ne ment pas”, par un auteur lo- |la paroisse de son église, de son mo- cal, sera jouée par quatre membres inastère et du collège, a salué l'ave- de la chorale dont l’humilité ne sau- |nir et a montré combien grande doit rait les distinguer des meilleurs pro- l'être l'espérance que tous doivent re- fessicnnels: M. Alphonse Hervieux, poser dans cet avenir qui est dans Mme Hervieux, leur jeune fille, Ga- Lies mains de Dieu. Son Exc. Mgr brielle et Mme Tremblay. Cette pièce | l'archevêque à bien voulu renouveller sera suivie de soli, trio, double quar- | l'expression de Ja joie que ces fêtes tette de la chorale de la cathédrale ! lui ont apportée et elle a vivement en- sous la direction du R. P. Léo Green. | couragé les fidèles de rester bien unis Cette soirée, sous le patronage de S. [ensemble et soumis à leurs pasteurs, Excellence Mgr O'Leary et de S. E. | pour que, dans la charité et dans l’o- ie Lieutenant Gouberneur Walsh, se- | béissance, ils puissent surmonter les ra l'évènement d’octobre. difficultés actuelles et assurer à la paroisse la prospérité qu'elle mérite. Son Exc. a cloturé la cérémonie en: donnant elle-même le salut solennel. Après avoir fait si magnifiquement la part de Dieu dans ces fêtes reli- gieuses, la paroïisse était bien en droit de se livrer à des réjouissances extra- liturgiques. C’est ce qu'elle a fait en
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5 : ". S. Levebvre, Legal, Alta. N. Bossé, Plamondon, Alta.
lle grade: Mlle Madeleine Beauche- ler S. Lefebvre, Legal, Alta. N ; €
; A N. Bossé, Plamondon, Alta Y. Lefehvre, Legal, Alta. 1G ARE min, 889; 10e grade: Mile Thérèse] LR A - Beauchemin, 839; Se grade: Mlle F lèr G. Bugeaud, Falher, Alta. À. Bouchard, Doussal, Alta. G. Bugeaud, Falher, Alta. ; Jeanne Kéroack, 80,; 8e grade: Mile 2ème P, Landreville, S.-Pauil, Alta. L. Richard, Delmas, Sask. P. Landreville, S.-Paul, Alta. L.-0. GROTHE, Limitée, Maison canadienne Pauline Deschêne, ne îe grade:| Méthode é é 2 F é
’ G. Levasseur, S.-Luc, Mat. Q. A. Bérubé, Beaumont, Alta. A. Bérubé, Beaumont, Alta. à Mie Yvette Pépin, 7157; 6e grade: jee G. Nobert, Mearns, Alta. $ G. Nobert, Mearns, Alta. G. Nobert, Mearns, Alta. £e ndépendante Mie Marcelle Bérubé, 10.; 4e gra- ne ‘ ; de: Mile Aimée Coulombe, 83; 3e NERO P. Bisson, Wainwright, Alta P. Bisson, Wainwright, Alta. p. Bisson, Wainwright, Alta. grade: Mile Denise Moret, 8207,: 2e Dit " J. Detillieux, Vonda. Sask. J. Detillieux, Vonda, Sask. P. Guy, Morinville, Alta. I = :
ne nn ces Flènte 1%: Res neies PB. Lafrance, S.-Paul, Alta. PB. Lafrance, S.-Paul, Alta. P. Lafrance, S.-Paul, Alta.
RP 20e ROSIEDANRS, Trés Bien Lis G. Leduc, Morinville, Alta. G. Leduc, Morinville, Alta G. Leduc, Morinville, Alta.
Bonne Conduite: Mile Nancy Le- 2ème claire; Piété: Mile Thérèse Vallée: Politesse: Mlle Thérèse Dandeneau: emo à Application: Mlle Marion Taylor; 5 .. . | Instrüction religieuse: Mlle Léa Pa- Lauréats du MOIS de Septembr e 1934 .P quette et Mile Jeanne Hamel: Bon | ne ; our Fe À igestion Langage: Mlle ‘Délima Pelletier: Or- sr dre: Mille Flora Côté;Economie do- COLLEGE DES JESUITES.D EDMONTON mestique: Mlle Alice Georget: Exac- de den titude: Mile Florence Durochier: Mu- ; ure sique: Mes Marcelle Pépin et Clai- | CLASSE ler en EXCELLENCE ler en DILIGENCE : MEDAILLE D'HONNEUR re Hamel; Violon: Mile Florie North- (EUeRES). (Are | dif, cote; Chant: Mile i i i i Jacques Madore, Jacques Vettorel, Georges Tardi P. la h
eus Denise Mireault. | Philosophie : Edmonton, Alta. : « Edmonton, Alfa. St-Vincent, Alta. our a vita ité =: =. |Rhétorique Victor Gagné, Oscar Solymos, Marcel Ménard,
Jackfish Lake, Sask.
Belles-Lettres Raymond Philibert,
Raymond Philibert,
ST-FRANCOIS D’ASSISE
Marcelin, Sask. Marcelin, Sask. Vonde, Sask. Versification Camille Georget, Paul Huot,... … Paul Huot, Domrémy, Sask. Vimÿ, AU. __ Vimy, Alta. Méthode Jean-Louis Le Bel, Armand St-Piétré, Armand St-Pierre. . en Bonnyville, Alta. Wakaw, Sask = Wakaw, Sask. Se Ses Syntaxe Jean-B. Boulanger, Hervé Levasseur, Clément Lagassé,
Excellence. Mer l'archevêque d'Ed-
Edmonton, Alta. monton, les fêtes commémoratives du
Jean-Paul Drouin, -. St-Paul, Alta.
Charles Tessier, : . - St-Paul, Aïta.
Fa -E. Maisonneuve, Donnélly, Alta.
Léopold Jean, Lafond, Alta.
Edmond Gamache, Fort Kent, Alta.
James -Burd,